mardi 20 avril 2010

Bakassi quelque part dans le littoral du Cameroun


Découverte de la péninsule de Bakassi ce coin du littoral Cameroun. Celui qui se déplace pour la première fois en direction de cette partie du pays située dans le département du Ndian, province du Sud-Ouest, peut nourrir quelques fantasmes.
En effet à l’horizon le Mont Cameroun commence à percer le manteau de la nuit nous ne sommes pas loin de la frontière avec le pays voisin le NIGERIA.
Bakassi, c’est un ensemble de localités, Après avoir vogué sur l’océan, le Rio del Rey et le Ndian, vous voilà à bakassi qui est probablement la région reculée la plus célèbre du Cameroun.

On est tout de suite frappé par la quantité d’arbres, porteurs de fruits et dispensateurs d’un ombrage opportun en ces lieux fort ensoleillés. Les oiseaux, rarement absents des beaux tableaux de la Nature, gazouillent à cœur joie. l’armée et l’administration sont bien présentes dans cette partie du pays. Et qui encadrent-elles ? Une population qui semble calme et laborieuse. Accueillante aussi. Des dizaines de cases, de petits commerces, lieux de culte, etc. complètent le décor. " Le sol est très fertile ici.

" Les lundis et les vendredis, les populations d’Akwa et de localités voisines vont faire leur marché à Ikang [au Nigeria]. Les deux monnaies [Cfa et naira] circulent ". Depuis janvier 2007, des actions civilo-militaires sont menées dans la localité, portant notamment sur l’amélioration d’infrastructures (adductions d’eau, écoles, centre de santé). Ce qui profite évidemment aux habitants.

la localité compte quelque 300 habitants. Un bon nombre d’entre eux doit se consacrer au travail de la terre. A Mbenmong, les champs de manioc et autres arbres fruitiers se taillent une belle place dans le paysage. Peut-être une trop grosse place. l’école est là et ce n’est pas la seule structure dont bénéficie la population. Une population qui présente pratiquement toutes les tranches d’âge.

les villageois ont aussi des attentes. Au nombre des doléances adressées au gouvernement, figurent pêle-mêle les problèmes de route, d’électrification, mais aussi… la demande d’un hôtel de ville. Il y a sans doute plus urgent, comme la lutte contre la maladie, menée sur les lieux par l’armée camerounaise.

Des antennes paraboliques en version locale — en fait, un bambou avec un dispositif métallique au sommet — fusent de nombreuses cases faites en paille. Quelques postes crachent de la musique. Des enfants jouent sur le sable . Il y a même des poteaux électriques munis des fils qui vont avec (même si l’énergie électrique provient uniquement d’un groupe électrogène)., bref un coin sauvage de paradis.

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