dimanche 30 octobre 2011

Jay Lou Ava excellent guitariste Camerounais

La face cachée de la colonisation Allemande 1884/1916

Pour comprendre le système colonial allemand, il faut se référer à la citation du Général VON LIEBERT, Gouverneur de l'Afrique orientale allemande : « Sans violence la colonisation de l'Afrique est une entreprise impossible ». Cette assertion exprime en termes clairs toute la méthode d'administration dans les colonies allemandes. Ainsi donc, ils ont géré leurs colonies par la violence.
Toutes les colonies étaient considérées comme des colonies d'exploitation dont les richesses devaient servir au développement économique de l'Allemagne. Pour le cas du Cameroun, le pays fut conquis et soumis avec beaucoup de difficultés. Ici, la Nord-West Kamerun Gesellschaft avait réçu mandat d'exploiter la colonie. Après avoir exploité le caoutchouc, les richesses minières, elle contrôle aussi les plantations de banane, de café, de cacao, d'hévéa, de palmiers à huile...
Le commerce est accaparé par les grosses compagnies comme la Graft Von Schlippenbach. Pour les besoins de toutes ces compagnies allemandes, 80 000 porteurs et 250 000 camerounais ont été exploités en permanence sur les pistes et les chantiers.
Pour les besoins de l'exploitation économique, les Allemands utilisèrent au Cameroun et dans toutes leurs colonies le travail forcé. Ils ont introduit dans toutes leurs colonies le système des cartes de travail. Chaque noir doit prouver, au moyen de cette carte, qu'il a travaillé gratuitement chaque mois au moins vingt (20) jours pour les blancs. S'il ne peut pas le prouver, il est traîné devant les autorités du district et châtié par le fouet. Voilà une façon brutale de contraindre les
indigènes à travailler dans les plantations des colons blancs. Le député allemand ROEREN désignait ironiquement les colonies allemandes sous le nom « des colonies aux vingt-cinq coups de fouet ».
Les travailleurs étaient rassemblés, comme s'il se fût agi du gibier, puis on les dirigeait enchaînés par groupes sur les plantations ou sur les chantiers du chemin de fer...Au Cameroun, les travaux du chemin de fer du centre furent une hécatombe : « Les 38 kilomètres qui séparent Ndjock et Makak coûtèrent la vie à des milliers de personnes et les conditions de travail furent par endroit horriblement inhumaines. ».
En résumé, dans les colonies allemandes de l'Afrique on appliquait un système très voisin de l'esclavage. Ces crimes, perpétrés contre les indigènes, ont été dénoncés par les députés allemands DITTMANN, ERZBERGER, WILS et WIEMAR. Le député DITTMANN, dans un discours prononcé au Reichstag, le 7 Mars 1914, disait ceci : « J'estime,
Messieurs, qu'aux yeux d'un homme de bon sens, notre politique coloniale actuelle doit apparaître comme l'élucubration d'un fou. »
Les Allemands ont poursuivi dans leurs colonies une politique diamètralement opposée à celle des Anglais et des Français. Ces derniers, dans leur système colonial, conservaient les institutions et les moeurs qui n'étaient pas incompatibles avec l'idéal de la civilisation occidentale. Les Anglais et les Français ont consolidé aussi l'autorité des chefs indigènes, ils ont fait collaborer à l'administration intérieure tous les indigènes dont le concours pouvait être utilisé.
Le meilleur moyen de gouverner un pays conquis est le respect des populations, leurs droits, leurs moeurs et surtout leur foi religieuse. Cette méthode a été employée par toutes les puissances coloniales à l'exception de l'Allemagne et de la Belgique. L'Allemagne imposa, dès le début, aux indigènes de ses colonies, une administration de caserne. On proclama ouvertement que si l'Empire avait acquis des colonies, ce n'était point qu'il éprouvât le besoin d'apporter la civilisation aux nègres, mais parce que ses intérêts économiques l'exigeaient. Quiconque fera obstacle à nos projets,écrivait la revue allemande Koloniale Zeitschrift, sera écarté du chemin. Le résultat de cette politique de violence fut le chaos, l'anarchie...
Dans l'Afrique allemande, on terrorisait l'indigène par le fouet. On l'administrait pour les fautes les plus légères. Dans l'Afrique orientale allemande (Tanganyka) on fouettait un indigène qui avait bu une bouteille de soda et celui qui n'avait pas salué un européen. Au Togoland, on fouettait les indigènes qui se laissaient pousser la barbe. Au Cameroun, le Baron LUDINGHAUSEN frappait de son gourdin avec une sauvage brutalité ceux qui ne lui tiraient pas leur chapeau.Cette politique coloniale faite d'humiliation et de brimades va pousser les indigènes à la révolte.
Les soulèvements dans les colonies allemandes d'Afrique se sont succédé sans interruption.

samedi 29 octobre 2011

mardi 11 octobre 2011

Marv Tarplin légende de la motown

Une de ses dernières photos




Marv Tarplin est décédé le 30 septembre à Las Vegas où il avait pris sa retraite. Guitariste des mythique Miracles, la formation de Smokey Robinson, celui qui cosigna de nombreux tubes du groupe était âgé à 70 ans. Il était notamment l’auteur, avec Smokey et Pete Moore, de The Tracks Of My Tears, une des plus grandes chansons de l’histoire de la soul music qui fut reprise par de nombreux artistes tels qu’Aretha Franklin, Johnny Rivers, Gladys Knight, Bryan Ferry, Linda Ronstadt, Billy Bragg et Rod Stewart.


Né le 13 juin 1941 à Atlanta, Marv Tarplin qui s’est toujours présenté comme un fan de country plutôt que de soul fut très influencé par la musique d’Harry Belafonte, ses chansons aux effluves calypso…

Elément majeur de la grande saga Motown (sans pour autant être un Funk Brothers, ce groupe « maison » assurant lors des principales sessions du label de Detroit), la guitare de Tarplin fut aussi essentielle sur d’autres chansons telles que I Like It Like That (1964), Going to a Go-Go (1965), The Love I Saw In You Was Just a Mirage (1967), Doggone Right et Point It Out (1969), ou bien encore un des plus gros hits de la carrière solo de Smokey Robinson Cruisin' (1979), pour lequel ils partagèrent les crédits. Le tandem signera également I'll Be Doggone et Ain't That Peculiar.

En 1996, le mensuel britannique Mojo classera Marv Tarplin à la 99e place de son Top 100 des plus grands guitaristes de tous les temps…

dimanche 9 octobre 2011

Le prix nobel de la paix 2011 à deux Africaines

Trois femmes récompensées par le prix Nobel de la paix.
Le prix Nobel de la paix a été décerné à la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, et à deux militantes pour les droits des femmes, la Libérienne Leymah Gbowee et la Yéménite Tawakkul Karman.
Le comité a tenu à saluer leur "participation à des travaux de maintien et de défense de la paix", à travers leur "lutte non violente pour la sécurité des femmes et leurs droits à participer aux processus de paix". Le comité espère que ce prix "aidera à mettre un terme aux difficultés que rencontrent les femmes partout dans le monde".


Ellen Johnson Sirleaf première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005,72 ans, a accédé au rang de favorite ce jeudi. Elle était la "lauréate la plus probable", a annoncé jeudi soir la chaîne norvégienne TV2, qui a correctement pronostiqué le nom des deux derniers vainqueurs (le Chinois Liu Xiaobo en 2010 et à l'Américain Barack Obama en 2009.

Arrivée au pouvoir en 2005, cette "Dame de fer" a oeuvré pour la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerres civiles qui ont fait quelque 250 000 morts. L'attribution du Nobel survient quatre jours avant une élection présidentielle au cours de laquelle elle brigue un second mandat.




Leymah Roberta Gboweeest une militante libérienne pour la paix en Afrique, responsable de l'organisation du mouvement pacifiste Women of Liberia Mass Action for Peace qui a contribué à mettre fin à la Seconde guerre civile au Liberia en 2003.

Contre les démons de la guerre, elle a recours à la prière. Son mouvement rassemble les femmes chrétiennes et musulmanes et son action a été portée à l'écran dans un documentaire en 2009. Cette quadragénaire de forte corpulence, issue de l'ethnie Kpellé, a trouvé un surnom sur la scène internationale: "La guerrière de la paix".

le Cameroun vote un nouveau président"le même"

Quelque 7 millions de Camerounais sont attendus dimanche 9 octobre 2011 dans les 24.000 bureaux de vote pour élire leur président lors d'un scrutin à un seul tour qui semble promis au président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et qui brigue un sixième mandat.
La campagne électorale s'est terminée samedi soir dans une relative indifférence.

"Cette élection présidentielle ne se soldera pas par une alternance parce qu'il apparaît que l'ensemble du dispositif a été organisé avec la perspective de reconduire le président sortant (Biya)", analyse le politologue camerounais Mathias Nguini Owona.

La Cour suprême dispose d'un délai maximum de 15 jours pour proclamer les résultats. L'opposition accuse M. Biya d'avoir verrouillé le système électoral à son avantage. Plus de 6.000 structures d'observations des élections et près de 600 journalistes ont été accrédités pour le scrutin.

Le leader de l'opposition John Fru Ndi du Social Democratic Front (SDF) - qui se présente pour la troisième fois - apparaît comme le seul véritable challenger de M. Biya. Dans un contexte très tendu, les mesures de sécurité ont notamment été renforcées à Yaoundé et Douala (sud), la capitale économique.

En février 2008, la police et l'armée avaient réprimé des émeutes contre la vie chère et le projet de suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels, finalement voté pour permettre à M. Biya de se présenter. Ces émeutes avaient fait officiellement 40 morts et au moins 139 tués, selon des ONG.

Le 29 septembre 2011, des coups de feu ont été tirés sur le pont sur le Wouri à Douala pour exiger le départ de M. Biya.

Un tiers des 20 millions d'habitants n'a pas accès à l'eau potable et à l'électricité. Une personne sur quatre vit avec moins de 1,1 euro par jour. Le taux de croissance du pays - 3,2% en 2010- considéré comme un des pays les plus corrompus au monde, est le plus faible de la sous-région malgré des richesses minières.

Effacé et discret, M. Biya, dont les partisans soulignent qu'il est le garant de l'unité d'un pays où la minorité anglophone (20%) se considère étouffée par la partie francophone, promet lui "de grandes réalisations".

samedi 8 octobre 2011

La marche vers l'indépendance du Cameroun

Le 21 octobre 1946 : Le Rassemblement Démocratique Africain (RDA), mouvement de lutte pour l’indépendance du Continent noir voit le jour ; l’UPC devient la section camerounaise de cette organisation panafricaine qui regroupe la quasi-totalité des pères fondateurs des indépendances africaines.

Le 10 Avril 1948 : Naissance de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) à Douala ayant pour SG Ruben Um Nyobè ; premier parti politique créé à Douala qui formule clairement la question de l’indépendance et de la réunification du pays. Ses compagnons de lutte les plus prestigieux au rang desquels on peut citer Félix Roland Moumié, Président, Ernest Ouandié et Abel Kingué (tous deux Vice présidents), Ossendé Afana et bien d’autres.

Le 12 décembre 1952 : Premier réquisitoire de Um Nyobè aux Nations Unies intitulé « Que veut le Cameroun » pour dénoncer la lenteur de la France dans la mise en œuvre des réformes au Cameroun alors pupille des Nations Unies. Après une nouvelle tribune à l’ONU en Décembre 1953, il demande à la France, l’organisation d’un référendum sur l’indépendance et la Réunification en Janvier 1954.

Le 25 mai 1955 : Premier grand soulèvement populaire réprimé par la force coloniale. Um Nyobè est sous étroite surveillance, le parti est dissout et les principaux leaders prennent le chemin du maquis.

Le 13 juillet 1955 : Dissolution de l’UPC par l’administration française.

Le 23 juin 1956 : Gaston Deferre Ministre d’outre mer par la loi cadre communément appelée Deferre, donne la semi autonomie aux peuples indigènes.

Le 13 mai 1957 : André Marie Mbida leader du Bloc Démocratique Camerounais (BDC) est nommé Premier ministre. Jugé plutôt brutal et quasiment incontrôlable par le colon français, il est remplacé quelques mois plus tard..

Le 11 février 1958 : Le Premier ministre André Marie Mbida perd ses fonctions.

Le 18 février 1958 : Ahmadou Ahidjo est nommé Premier ministre.

Le 13 septembre 1958: Um Nyobè tombe sous les balles de l’armée coloniale française.

Le 1er janvier 1960 : la France proclame l’indépendance du Cameroun Oriental

lundi 3 octobre 2011

hommage à Miles Davis

Le 28 septembre 2011 à travers le monde du Jazz on a fêté les 20 ans de la disparition de Miles Davis.