dimanche 28 février 2010

four play chant

Fourplay est un groupe de smooth jazz composé de Bob James (claviers), Lee Ritenour (guitare), Nathan East (basse) et Harvey Mason (batterie). En 1998, Lee Ritenour quitte le groupe et désigne comme remplaçant le guitariste Larry Carlton.

samedi 27 février 2010

une vidéo du centropyge eibli

sur un air nocturne de chopin

lundi 22 février 2010

le vélo aux milles sensations



Quand j'étais au Cameroun vers l'âge de 14 ans je me suis fabriqué avec l'aide d'amis un vélo en bois comme celui sur la photo. Tout était en bois, la plate forme et les roues qui étaient recouvertes de pneus usagés qu'on récupérait dans des garages ou des casses. En réalité ce vélo ressemblait plus à une trottinette, car il n'y avait ni pédales ni chaînes, trop compliqué techniquement à réaliser et à entretenir. Ce qui était magique sur ce vélo c'est qu'il n'avait pas de frein, sauf que la plupart du temps nous étions pied nu, en cas de freinage d'urgence il était plus simple de prier et fermer les yeux, ou alors de tenter de se jeter en vrac de préférence vers la broussaille, sensations folles garanties. Le jeu favori était de monter avec le vélo sur une butte en terre de 2 m de haut environ, de prendre de l'élan ( ce n'était pas utile )et au moment où on voyait arriver une voiture au loin on se lançait et le pari fou était d'être le plus rapide et d'éviter le contact bien sûr. Complètement débile oui mais très excitant, jusqu'au jour où comme par hasard c'est tombé sur moi, je n'ai pas pu éviter la voiture ou plutôt elle n'a pas pu m'éviter et je me la suis prise de plein fouet. Heureusement que ce jour là j'avais des baskets ce que çà m'a permis de freiner tant bien que mal avec les pieds. A l'époque les baguettes de protestions latérales des portières était en fer avec une bande de caoutchouc. Bien sûr j'en ai pris une dans le ventre et direct à l'hôpital. heureusement pour moi qu'au moment du contact la voiture était quasiment arrêtée. J'avoue ça nous a tous clamé et je me souviendrais toujours de la rouste de mon père que j'ai prise à mon retour. Je ne suis plus remonté sur cette butte oh non jamais.

vendredi 19 février 2010

Yvan Lins un maître de la bossa nova

Ivan Guimaraes Lins (né le 16 juin 1945 à Rio de Janeiro) est un chanteur et compositeur brésilien.Sa musique influencée entre autres par la bossa-nova, les rythmes du nord-est du brésil ou le jazz, recèle une grande richesse harmonique et mélodique. Plus précisément, Ivan Lins a trouvé des sources d'inspiration musicale chez Antonio Carlos Jobim (Tom Jobim) mais aussi le français Michel Legrand,etc....

la lysmata debelius en gros plan

mercredi 17 février 2010

Alione Diop fondateur de Présence Africaine


Alioune Diop est né le 10 janvier 1910, à Saint-Louis du Sénégal et décédé le 02 mai 1980à Paris.Il était un intellectuel sénégalais qui a joué un rôle de premier plan dans l'émancipation des cultures africaines, fondant notamment la revue Présence africaine.
En 1933, n'ayant pas obtenu une bourse pour se rendre en métropole, il se rend à Alger où il s'inscrira à la faculté de Lettres classiques, à l'Université d'Alger, la même année qu'Albert Camus, alors en philosophie. Il fera l'expérience de plusieurs activités professionnelles, tour à tour professeur au Prytanée militaire de La Flèche dans la Sarthe en 1943, professeur au lycée Louis le Grand en 1945, puis chargé de cours à l'École coloniale, il est ensuite nommé chef du cabinet du Gouverneur général de l'Afrique occidentale française.

Il sera également sénateur de la IVe République française entre décembre 1946 et novembre 1948. En 1947, alors qu'il est encore sénateur, il fonde la revue Présence africaine dont il propose le titre. Le logo de Présence africaine, inspiré d'un masque Dogon, sera proposé par l'écrivain français Michel Leiris, qui est membre du comité de patronage de la revue.
Entre 1947 et 1960, on trouvera 12 fois la signature de Léopold Sédar Senghor dans la revue Présence Africaine.

En 1949, Alioune Diop fonde également les éditions Présence Africaine. En 1956, il organise à la Sorbonne le Congrès des écrivains et artistes noirs qui réunira les intellectuels noirs de nombreux pays, soutenus par des écrivains et artistes du monde entier, et militant pour l'émancipation des cultures africaines, et en faveur de la décolonisation. En 1957, il crée la Société africaine de culture (SAC), sur le modèle de la Société européenne de culture, fondée en 1950 à Venise et dont Alioune Diop était alors le seul membre originaire d'Afrique. Alioune Diop organisera avec Léopold Sédar Senghor le premier Festival mondial des Arts nègres en 1966 à Dakar. Les éditions Présence Africaine ont publié, entre autres, les premiers écrits du romancier Camerounais Mongo Béti et du poète David Diop, ainsi que Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire.

Plus tard, dans son livre d'entretiens avec Ambroise Nkom, Mongo Beti critiquera Christine Yandé Diop qui, devenue présidente de Présence africaine lui avait refusé la publication de son manuscrit Main basse sur le Cameroun, en lui déclarant qu'elle "n'accepte jamais des livres qui critiquent un Chef d'Etat africain" . Il meurt le 2 mai 1980 à Paris, à l'âge de 70 ans et Léopold Sédar Senghor lui rend un vibrant hommage, le désignant comme un « Socrate noir ». La veuve d'Alioune Diop, qu'il a connue en 1941, Yandé Christiane Diop (née en 1925, d'un père sénégalais et d'une mère camerounaise), a pris la relève au sein de la revue, aux côtés d'un Directeur de la publication.

Le centenaire de la naissance d'Alioune Diop est célébré en 2010.

dimanche 14 février 2010

Douala le poumon économique du Cameroun

Situé en bordure de l'océan Atlantique, au fond du Golfe de Guinée, à l'embouchure du fleuve Wouri, Douala est le plus grand port du pays, et l'un des plus importants d'Afrique Centrale. Le climat de Douala est de type équatorial: il se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'air est presque constamment saturé d'humidité : 99 % d'humidité relative en saison des pluies, mais 80 % en saison sèche, saison sèche "relative", d'octobre à mai.
Avec 1,9 million d'habitants en 2006, Douala est la plus grande ville du Cameroun. La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins, Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes.

La ville s'étend sur les deux rives du fleuve et il n'existe qu'un seul pont pour passer d'une rive à l'autre, le pont du Wouri construit de 1952 à 1954 par les entreprises françaises Batignolles, Campénon Bernard et Hersent.


Douala, Chef lieu de la Province du Littoral, capitale économique du Cameroun est un véritable poumon économique pour toute la région d'Afrique Centrale...
La cérémonie du Ngondo, la fête traditionnelle des Sawa, le Peuple de l'eau... se déroule chaque année sur les rives du fleuve le Wouri...

Hommage de tout un peuple à la mémoire de leurs ancêtres, la cérémonie est codifiée et se révèle dans un vaste défilé traditionnel... les femmes y participent et y tiennent une place primordiale : les Mamy Watta, véritables "Sirènes" dotées de pouvoirs surnaturels, rappellent aux hommes qu'elles sont à la fois mères, épouses, et enfants... Les courses de pirogues géantes à l'embouchure du fleuve le Wouri sont rythmées par le chant des tamtams et les encourragements de milliers de supporters... le Ngondo attire tout Douala... pour une semaine entière de festivités et de réjouissances...

vendredi 12 février 2010

le naso dans le récif

1ére vidéo depuis le repeuplement, il n'y a plus d'anges mais c'est toujours beau. Sur un air de jazz avec le trompettiste Art Farmer.

jeudi 11 février 2010

vanessa williams just for tonight

1er janvier 2010, 50 ans d'indépendance du Cameroun

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Cameroun fut placé sous tutelle de l'Organisation des Nations unies qui déléguèrent cette tutelle à la France.

L'adoption par la France des Constitutions de 1946 et de 1958 permit aux populations locales de participer à la gestion du pays. Ainsi des assemblées locales furent créées. D'abord l'Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) en 1946, qui devient en 1952 l'Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM) et enfin, en 1956, la France accorde l'autonomie interne au Cameroun Français et l'assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCM).

Par ailleurs, des élus camerounais furent envoyés en France représenter leur pays à l'Assemblée nationale française, à l'Assemblée de l'Union française et au conseil économique. C'est aussi le début des syndicats indigènes.

La question de l'indépendance et de la réunification fut posée dès 1945 par l’UPC, l'Union des Populations du Cameroun parti nationaliste d'inspiration marxiste créé officiellement le 10 avril 1948, mais existant auparavant de manière informelle.

Cette indépendance était refusée par de nombreux colons français qui suites aux conclusions de Brazzaville (sommet sur le devenir des colonies françaises), décidèrent de créer, le 15 avril 1945, l'Association des Colons du Cameroun (ASCOCAM). Cette association avait pour but de s'opposer aux résolutions de Brazzaville.

Le Cameroun français acquiert son indépendance le 1er janvier 1960 et devint la République du Cameroun. L'année suivante, la colonie britannique se divisa en deux après un référendum d'autodétermination. Le Nord, principalement musulman, choisit d'intégrer le Nigeria. Quant au Sud, principalement chrétien, il choisit de rejoindre la République du Cameroun pour former la République fédérale du Cameroun. Le premier président du Cameroun fut Ahmadou Ahidjo – Peul musulman du Nord – qui était Premier ministre depuis 1958.

Lors de son accession à l'indépendance, en 1960, le Cameroun s'était doté d'une Constitution à vocation pluraliste qui prévoyait le multipartisme. La suite ne le confirmera pas.......

mercredi 10 février 2010

mardi 9 février 2010

Martin Paul SAMBA le martyr


Le mois d'août de l'année 1914 est selon plusieurs contemporains le mois de tous les malheurs comme l'année elle même au Cameroun. L'histoire du Cameroun retiendra également même si nos archives semblent les ignorer quelque fois que Rudolf Douala Manga Bell et Martin Paul Samba furent parmi les hommes les plus illustres du Cameroun. Ils s'étaient opposés sans vergogne à la main mise de l'administration allemande sur le Kamerun et sont tous morts, ironie du sort assassinés respectivement le même jour: 8 août 1914.
Martin Paul Samba (1874 – 1914)
Un premier article a été fait sur Douala Manga Bell au tour de Martin Paul Samba.
Né en 1874 à Metundu Engong, non loin d’Ebolowa, Martin Paul Samba n’a pas connu son père. Sa mère mourût après son accouchement et il fut élevé par l’épouse de son oncle paternel, Ada Mbo. A l’arrivée des explorateurs allemands, le lieutenant Kund notamment, le jeune Martin Paul Samba est choisi comme guide de ce dernier. C’est ainsi que commence sa collaboration avec les allemands jusqu’à la rupture.

Né au village d'Akok (arrondissement de Kribi) vers 1870, Samba fait ses études d'officier en Allemagne. Il revient au Cameroun en 1895 avec le grade de capitaine.

Revenu au Cameroun en 1895 après ses études d'officier en Allemagne avec le grade de capitaine dans l’administration allemande. Il va par la suite se révolter contre les pratiques de l'administration allemande du Cameroun. Il quitte l'armée allemande, acquiert les armes et organise un maquis en pays Boulou. A la déclaration de la guerre entre l'Allemagne et la France, Martin Paul Samba cherche à entrer en contact avec les troupes françaises basées à Brazaville en république du Congo et avec les Anglais installés au Nigéria. Malheureusement pour Mebenga M’Ebono, sa lettre va tomber entre les mains d’un officier allemand. Martin Paul Samba est arrêté, condamné pour haute trahison et fusillé à la veille de l’éclatement de la première guerre mondiale. Le 08 août 1914, à Ebolowa, Martin Paul Samba de son vrai nom Mebenga M’Ebono,est fusillé par les allemands

lundi 8 février 2010

Stolen moments d'Oliver Nelson par Lee Ritenour

Le guitariste Lee Ritenour a lâché le groupe four play, mais il a conservé l'excellent batteur pour interpréter ce monument du jazz.

dimanche 7 février 2010

Sandra NKAKE à la voix très soul

Sandra Nkaké, née à Yaoundé au Cameroun le 15 novembre 1973 est une chanteuse et actrice franco-camerounaise à la voie très chaude, son style oscille entre le jazz, la soul et la musique aux sonorités africaines.