mardi 13 juillet 2010

le Cameroun à travers les explorateurs

500 avant Jésus-Christ: L'explorateur Hanno de Carthage en Afrique du Nord (Tunisie) est le premier étranger qui rapporte avoir vu le Mont-Cameroun. Dans les siècles suivants un commerce d'esclaves et marchandises se développe au nord Cameroun à travers le Sahara à Afrique du Nord.

l'arrivée des premiers Européens:

1472: L'expédition Portugaise conduite par Fernando Pô constitue les premiers Européens à rejoindre la côte de Cameroun. Ils atteignent Douala par la Rivière Wouri. Ils la baptisent Rio dos Camarões (la Rivière des Crevettes), il en résulte le nom donné au pays. Avec l'arrivée d'Européens, la traite des esclaves et les activités commerciales se déportent du centre aux régions Côtières. Le pouvoir des Chefs locaux augmente en faisant des accords avec les Portugais. Les affaires sont aussi menées à bien avec des négociants d'Angleterre, la Hollande, la France et l'Allemagne. Les Chefs servent d'intermédiaires entre les Européens et les tribus de l'intérieur qui ont quelque chose à vendre. Principalement, les esclaves et l'ivoire sont exportés du Cameroun. Les Européens vendent du tissu et des produits en métal.

1520: Quelques colons Portugais commencent des plantations et le commerce Trans-Atlantique d'esclaves. Les Nomades pastoraux immigrent encore du Nigeria et repoussent encore un peu plus les indigènes. Les guerres constantes pour acquérir le territoire génèrent des réfugiés qui vulnérables et à la merci des négociants d'esclaves.

1600: Les hollandais prennent le relais sur le commerce des esclaves au Cameroun.

1700: Les missionnaires britanniques commencent à protester contre le commerce des esclaves. Les Missionnaires Baptistes de Londres créent une colonie chrétienne à Victoria (Aujourd'hui: Limbe). Les premiers ressortissants de Limbe sont libérés de l'esclavage à partir de la Jamaïque, du Ghana et du Libéria. Aussi des Africains convertis au Christianisme s'installent Victoria.

lundi 12 juillet 2010

Aretha Franklin & Lou Rawls deux géants

Hélas Lou Rawls nous a quitté le 06 janvier 2006 à l'age de 73 ans.

mercredi 7 juillet 2010

Ki Zerbo un grand homme



Joseph Ki-Zerbo est un historien et homme politique burkinabè né le 21 juin 1922 à Toma (Haute-Volta, aujourd’hui Burkina Faso) et décédé le 4 décembre 2006 à Ouagadougou.
Après avoir passé son baccalauréat à Bamako, Joseph Ki-Zerbo suit des études d’histoire à Paris. Il soutient sa thèse de doctorat à l’Institut d’études politiques de l’université de Paris. Ki-Zerbo devient professeur des Universités. Il est l’un des plus grands penseurs de l’Afrique contemporaine. Il enseigne à Orléans, à Paris puis à Dakar en 1957.
Joseph Ki-Zerbo va renouveler avec le Sénégalais Cheikh Anta Diop les études sur l’histoire de l’Afrique. Ce mouvement a pour but de redonner aux Africains un petit contrôle sur la définition de leur passé. Cependant, sa démarche est beaucoup plus scientifique. Il participe à l’élaboration de l'Histoire de l'Afrique (1972) qui représente 12 volumes de l’antiquité à 1960, l’indépendance des états Africains ( que vous pouvez vous procurer aux éditions Présence Africaine à Paris, je les recommande vivement) , qui est ainsi un vaste panorama diachronique et circonstancié, rendu vivant par des extraits de chroniques, des grands évènements et des évolutions des peuples du continent.
De 1975 à 1995, Joseph Ki-Zerbo préside l’Association des historiens africains. Il fut pendant de longues années un membre éminent du Conseil exécutif de l’Unesco.
C’est lors de son installation à Dakar en 1957 qu’il entre en politique en créant le Mouvement de libération nationale (MLN).
Condamné par un tribunal populaire révolutionnaire, il est contraint à l’exil. Il rentrera au Burkina en 1992.
Joseph Ki-Zerbo est fondateur en 1993 du Parti pour la démocratie et le progrès (PDP, membre de l’Internationale socialiste), parti d’opposition au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du président Blaise Compaoré. Le congrès constitutif du PDP a lieu en avril 1994 et Ki-Zerbo en devient président.
En 1997 reçoit le Right Livelihood Award, plus communément appelé en France le prix Nobel alternatif.
Les législatives du 5 mai 2002 sont un échec pour le PDP et Ki-Zerbo, puisque le parti perd sa place de premier parti d’opposition.
Le 6 février 2005, Ki-Zerbo cède la tête du parti à Ali Lankoandé.
Ki-Zerbo est mort le 4 décembre 2006. Il a été promu commandeur dans l’ordre des Palmes académiques à titre posthume.

lundi 5 juillet 2010

jeudi 1 juillet 2010

Booker T Washington un précurseur


Booker Taliaferro Washington ( 5 avril 1856 – 14 novembre 1915 ) fut enseignant, écrivain et surtout un militant qui défendit les droits des Américains noirs.
. Booker T. Washington est né esclave à Hale's Ford en Virginie, vraisemblablement le 5 avril 1856. Son père était un blanc inconnu et sa mère était esclave chez James Burroughs un petit fermier en Virginie.
Plus tard sa mère se maria avec un esclave, Washington Ferguson. Quand Booker entra à l'école il prit le nom de son beau-père et devint connu sous le nom de Booker T. Washington.
Après l'émancipation sa famille était tellement frappée par la pauvreté que le jeune Booker alla travailler dans des fours de sel et des mines de charbon dès l'âge de 10 ans (1866-1868). Il était un enfant intelligent et curieux, il aspirait à une éducation et fut frustré de ne pas pouvoir recevoir une bonne instruction localement.
Quand il eut 16 ans ses parents l'autorisèrent à quitter son travail pour aller à l'école. Ils n'avaient pas d'argent pour l'aider, aussi il marcha 200 miles pour se rendre à Hampton Agricultural Institute en Virginie et paya son instruction et sa pension en travaillant comme portier.
Persuadé lui-même que l'idée d'éducation élèverait les personnes comme lui à l'égalité dans le pays, Washington est devenu professeur. Il a enseigné pour la première fois dans sa ville
En 1881 il fonda le "Tuskegee Normal and Industrial Institute" à Tuskegee en Alabama. A la tête de l'Institut, il voyagea dans tout le pays afin d'obtenir des fonds de Noirs ou de Blancs; il est ainsi devenu un orateur bien connu.
Le 18 septembre 1895, Washington prononça le discours qui marquerait le tournant de sa carrière lors de l'inauguration de l'Exposition Internationale des Etats producteurs de coton à Atlanta, plus connu sous le nom de Compromis d'Atlanta. Devant une assemblée composée de personnes blanches et noires, il expose ses convictions quant à l'émancipation de son peuple, trente ans après la fin de l'esclavage.
"Nous pouvons, sous toutes les facettes de notre existence sociale, être séparés comme les doigts, mais nous unir en une main pour toute chose essentielle à notre progrès mutuel."
Ces paroles marqueront durablement les esprits. Car dans l'idéologie de Washington sont encore perceptibles des positions de soumission à l'égard du peuple blanc et une incapacité à sortir brutalement de la ségrégation, ce qui lui attirera les foudres d'autres leaders noirs de l'époque.
Toutefois, sa volonté de cohésion des deux peuples , sa foi dans une convergence des intérêts des deux "races" (Washington emploie le terme de race pour parler des Noirs et des Blancs), lui ont permis de se faire entendre des plus hautes instances blanches du Sud comme du Nord.
En 1895, Washington fut invité à parler lors de l'ouverture de la "Cotton States Exposition", honneur sans précédent pour un Afro-Américain. Son discours de compromis d'Atlanta exprimait sa thèse principale, que les Noirs ne pourraient obtenir leurs droits constitutionnels qu'à travers leur propre avancement économique et moral plutôt que par des changements politiques légaux.
Bien que sa position conciliante irrita quelques Noirs qui craignaient qu'il veuille encourager les ennemis de l'égalité des droits, des Blancs approuvèrent ses vues. Ainsi sa plus grande réussite fut de gagner entre autre parmi les Blancs du sud, sans lesquels le soutien des programmes qu'il envisageait d'introduire aurait été impossible.
Booker T. Washington est mort le 14 novembre 1915.
Jusqu'à sa mort en 1915, Washington a fait figure de représentant majeur de la communauté afro-américaine des États-Unis.
L'United States Postage a émis un timbre de 10c à son éphigie le 7 avril 1940
Le 4 novembre 2008, dans son discours de clôture de la campagne faisant suite à la victoire de son adversaire Barack Obama, le Sénateur John McCain a fait référence à Booker T. Washington. Il cherchait à indiquer qu'il aura fallu une centaine d'année entre l'invitation du Président Theodore Roosevelt à Booker T. Washington et l'élection à la plus haute marche d'un afro-américain.