dimanche 31 janvier 2010

Brian Mcknigt le frère de l'autre

Ancien leader du groupe take 6 l'un de frère Mcknigt, brian a décidé de voler de ses propres ailes et çà lui réussi bien.

vendredi 29 janvier 2010

toujours du NKAM l'icone de la musique Camerounaise

Je veux parler bien-sûr de Manu Dibango, de son vrai nom Emmanuel N´Djoké Dibango - né le 12 décembre 1933 à Douala. Il a été unanimement désigné musicien africain du siècle. Je l'ai connu à l'âge de 5 ans, car à cette époque il était moins connu et fréquentait régulièrement mon père, car comme lui il faisait partie de l'élite Nkamoise. J'ai joué enfant avec sa fille, car en plus lien indirect de la région nous étions tous les deux métis. Laisser vous entraîner par ce rythme tropical.

Contes du Nkam

j'ai trouvé un livre qui illustre autrement le NKAM par les contes de nos grands parents qui ont bercés nos papilles lors des veillées. évidemment à se procurer je l'ai eu par le biais d'amazon et à lire absolument pour se retrouver dans la jungle enchantée du Nkam.


jeudi 28 janvier 2010

LE NKAM terre de mes ancêtres

Pourquoi parler largement de cette région, tout simplement parce que c'est la terre natale de mon père, je lui rends là un hommage et un clin d'oeil à mon frangin d'Allemagne.
Le Nkam est un des quatre départements de la province du littoral. Son chef-lieu est Yabassi.
Le dialecte de mon père ; le Mbang principalement à Nkondjock son lieu de naissance.
La province du Littoral compte 4 départements: le Wouri avec pour chef-lieu Douala, Le Moungo avec pour chef-lieu Nkongsamba, la Sanaga-maritime avec comme chef-lieu Édéa et enfin le Nkam avec pour chef-lieu Yabassi.
Le Nkam est le second plus grand département du littoral avec 6380 km2 pour 41 143 habitants, soit une densité de 6 hab./km2. Toutefois il est le plus enclavé. Il est situé dans la forêt équatoriale humide qui forme un manteau épais et difficile à franchir. Il y pleut abondamment.

. La ville de Yabassi
C´est le chef-lieu du département qui a connu son heure de gloire à l´époque du protectorat Allemand. L´administration locale Allemande voulait faire de Yabassi un port principal ( commercial et militaire) parce qu´il était moins exposé à l´extérieur que celui de Douala. De grands commerces Allemands tels la Junholdt et la Woermann Line s’y sont installés à l’époque.

Parmi les endroits qui méritent d´y être vus, citons
- La prison de production de Yabassi construite à l´image des châteaux forts d´Allemagne.
- La résidence du préfet, utilisé par les administrateurs allemands et français, puis aujourd´hui par le préfet.
- Le pont sur le Nkam inauguré le 11 novembre 1978 par le président d´alors M. Ahmadou Ahidjo qui relie le quartier Ndokbélé au reste de la ville.

. La ville de Nkondjock
C’est le poumon économique du Nkam à cause de son agréable climat et surtout de l’ancienne Société de Développement agro-industrielle du Nkam ( SODENKAM ). En effet, le gouvernement d’alors avait crée à Nkondjock, cette vaste compagnie agricole sensée être la locomotive du département ( encadrement des planteurs et écoulement des produits des villageois ). Autour de cette société des infrastructures ( écoles, dispensaires, villages pionniers ) ont été crées et cela a attiré beaucoup de gens de l’extérieur à venir s’y installer.

L´ÉCONOMIE DU NKAM
Le Nkam, grand département du point de vue superficie est pourtant très enclavé.
L´activité économique est dominée par l´exploitation forestière .Beaucoup de routes départementales ont été aménagée par et pour les compagnies forestières. Une grande partie des plaintes au tribunal concernent la chasse et le braconnage.

. Le Nkam, porte-flambeau de la musique camerounaise
L´engouement des Nkamois pour les arts et la musique en particulier est remarquable. On peut citer entre autre Manu Dibango, de son vrai nom Emmanuel N´Djoké Dibango - né le 12 décembre 1933 à Douala - désigné musicien africain du siècle.

. Des pirogues légendaires
Le Nkam s´est illustré par le passé, non seulement comme un des premiers ports du Cameroun, mais aussi comme une grande région de construction de pirogues. Lorsqu´ils n´étaient pas vendus, ces navires étaient destinés aux compétitions nautiques dont la plus célèbre est la course des pirogues. Le Nkam est champion du Ngondo « qui est une lutte traditionnelle ».

· Arts plastiques
Je ne terminerai pas sans parler du maître d´Arts Plastiques Gédéon Mpando « qui est l’ex mari de ma feu sœur Huguette, paix à son âme » qui à son actif tous les prestigieux monuments de Yaoundé. Entre autre, le monument de la réunification, la statue du chef Charles Atangana, le monument dédié à toutes les mères etc....

mardi 26 janvier 2010

Deux géants du jazz

J'ai eu la chance d'assister à plusieurs de leur concert, un grand moment d'émotion
Ray Charles( Robinson) surnommé « The Genius » (le génie) né le 23 septembre 1930 - décédé le 10 juin 2004 et Dee Dee bridgewater la plus française des divas Américaines.

samedi 23 janvier 2010

une petite vue du bac

1ére vidéo depuis la catastrophe, ce n'est plus qu'un lointain souvenir.Sur un air de jazz avec le pizniste Pete Jolly

Les langues parlées au Cameroun

Les langues camerounaises étaient nombreuses (entre 250 et 300), et diverses, qu'au moment de l'Indépendance, il paraissait plus pratique de maintenir le français et l'anglais comme langues co-officielles de l'État.
Ainsi se formèrent les principales langues camerounaises: le foulfouldé ou peul dans tout le Nord, le béti et le bassa dans le Centre-Sud, le boulou et le pidgin-english dans l'Ouest et sur le littoral. On utilise aussi l'éwondo dans la banlieue de Yaoundé et le douala sur la côte.
Au sujet du pidgin-english. C'est une sorte de créole comparable à ceux utilisés aux Antilles, mais il est surtout pratiqué au Cameroun dans les zones à forte diversité linguistique (pays bamiléké), ainsi qu'à Douala où le cosmopolitisme de la ville a imposé cette langue dans les transactions commerciales. Le pidgin-english demeure la langue la plus parlée dans le pays, car elle sert de langue dans les deux provinces anglophones et dans les provinces francophones de l'Ouest et du Littoral. Beaucoup de Camerounais parlent le pidgin-english comme langue maternelle. Il est grandement utilisé dans les deux provinces anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) du Cameroun ainsi que dans les provinces françaises limitrophes (Ouest et Littoral). On estime à 80 % les Camerounais anglophones qui utilisent le pidgin-english, alors que 40 % des Camerounais francophones l'utilisent aussi. Lorsque deux Camerounais ne s'expriment pas dans la même langue officielle, ils ont recours au pidgin-english. Le pidgin-english parlé par les anglophones et celui parlé par les francophones ne sont pas identiques. Il existe des différences phonétiques et lexicales. Selon certains, le pidgin-english parlé par les anglophones est comme une sorte de dialecte par rapport à l'anglais (un «anglais de brousse»). Par contre, le pidgin-english parlé par les francophones se rapproche plus du français.
Il existe une variété de pidgin appelée camfranglais. C'est une sorte de franglais camerounais argotique tiré du français, de l'anglais, du pidgin-english et d'autres langues locales. En voici un exemple: «La big-reme va bring mon binji au school» (La grand-mère est allé prendre mon petit frère à l'école),il demeure surtout un parler de jeunes entre amis ou familiers.

Par ailleurs, la population camerounaise est considérée comme bilingue: elle est majoritairement francophone (env. 78 % de la population), mais compte une minorité de quelque 22 % d'anglophones vivant dans la partie ouest, autrefois sous administration britannique. Le Cameroun applique la formule de la division territoriale des langues coloniales. Le sud-ouest du pays constitue la portion anglophone; tout le reste, la partie dite francophone. Même si le français et l'anglais sont reconnus à égalité dans l'administration, l'éducation, le commerce et les médias, le régime francophile en place depuis l'Indépendance a toujours favorisé les francophones aux dépens des anglophones. D'ailleurs, la progression rapide du français, particulièrement dans les provinces anglophones, fait de cette langue l'unification du pays.

Dans les faits, le français parlé par les Camerounais est grandement influencé par des emprunts aux langues locales comme le béti, le douala, mais aussi par l'anglais et le pidgin-english. De plus, les Camerounais ont créé de nombreux néologismes français propres au Cameroun: ex;adversaire («maîtresse»), bourrer («mentir»), cadeauter («offrir un cadeau»), enceinter («rendre enceinte»),palabrer («se plaindre»), planton («garçon de bureau»), washman («blanchisseur»), etc.

samedi 16 janvier 2010

hommage à teddy pendergrass

Teddy Pendergrass , alias Teddy Bear, est décédé mercredi 13 jan 2010 à l'âge de 59 ans, des suites d’un cancer du côlon.
Teddy PENDERGRASS chante dès son plus jeune âge dans les églises de Philadelphie et se voit ordonner prêtre à l’âge de dix ans. Mais cette éducation très stricte, ne l’empêche pas de fréquenter le Skioles, un night-club où sa mère travaille, et d’intégrer à quinze ans une première formation vocale. Puis Teddy PENDERGRASS devient batteur de l’orchestre du groupe vocal les Cadillacs, juste avant qu’il ne fusionne avec la formation Harold Melvin & The Blue Notes. En 1970, il est le chanteur principal. En 1977, il débute donc sa carrière solo. Malheureusement le 18 mars 1982, il est victime d’un très grave accident de voiture, qui le laisse presque totalement paralysé des deux jambes et le contraint à se déplacer en fauteuil-roulant. Après plusieurs mois de rééducation et de thérapie, il retourne en studio.
Mais ce n'est qu'en 2001 qu'il est remonté sur scène. Son dernier album, une compilation, remontait à 2007.
Sa musique suave et sensuelle m'a souvent transporté. Je lui rends à ma façon un grand hommage.

Teddy à l'époque du groupe Harold melvin & the blue notes



Teddy en carrière solo avant son accident.




Teddy après son accident, toujours la même voix.

jeudi 14 janvier 2010

David Ruffin une légende de la soul motown

David Ruffin (né Davis Eli Ruffin) était un chanteur américain de soul né le 18 janvier 1941 et mort le 1er juin 1991. Il a été le chanteur principal du groupe The Temptations de 1964 à 1968, c'est-à-dire pendant la période dite Classic Five du groupe. Parmi ses interprétations de chansons du groupe, on peut citer My Girl ou encore Ain't Too Proud to Beg. Il quitte le groupe en 1969 pour mener une carrière solo pendant laquelle il sortira une dizaine d'albums.

mardi 12 janvier 2010

La case de la tante sophie


La case de la tante sophie la petite soeur de mon père ressemblait à la photo ci-dessus, très loin du confort de la maison de mon père, mais plus chaleureuse un vrai paradis. La tante sophie un petit bout de femme d'1 m 40 mais une très forte personnalité. Elle n'était jamais allée à l'école ne savait ni lire ni écrire, mais était une vraie bibliothèque et d'une grande sagesse de la vie. Elle avait vu les premiers blancs, les missionnaires arriver au Cameroun. C'est la seule femme qui grondait mon père et qui lui demandait de se taire quand elle parlait et de baisser les yeux, chose incroyable mon père s'exécutait en silence. Le grand drame de ma tante c'est de n'avoir pas eu d'enfant alors j'étais son petit le z'enfant " c'est le seul mot qu'elle connaissait en français" qui était un peu blanc et un peu noir. Dans cette case il n'y avait au début ni eau courante ni électricité. On s'éclairait à la lampe tempête qui donnait une luminosité très intimiste. J'allais chercher l'eau à la fontaine publique lieu de rencontre pour les filles qui à ce moment là, n'étaient pas sous la surveillance des parents et chose extraordinaire autour de la fontaine il y avait plein de verdure. Nous rivalisions de dextérité auprès des filles le vainqueur et le plus fort était celui qui gardait le plus longtemps possible tout en marchant le seau d'eau en équilibre sur la tête sans faire tomber une seule goutte d'eau et sans tenir le seau avec ses mains évidemment. J'avoue je ne gagnais pas souvent. J'étais fasciné par ses histoires celles de mes ancêtres les noirs et aussi les blancs forcément. Elle les racontait dehors autour d'un feu c'était le seul moment où elle fumait et buvait un alcool non identifié qu'elle fabriquait elle même dans la chambre, breuvage interdit bien sûr, et qu'elle vendait discrètement à des policiers évidemment. Quelques années plus tard, mon père a fait installer l'électricité et l'eau ce qui ne faisait pas spécialement plaisir à ma tante, qui a toujours vécu sans, pour elle c'était les trucs des blancs,futils. Il y avait désormais de la chaux sur le ciment qui recouvrait les murs en latérite rouge, et le toit était devenu en tôle. Quand il faisait chaud on entendait les tôles crépiter et les pas des margoullats "gros lézard très colorés" qui courraient sur les tôles chaudes. Quand il pleuvait j'aimais entendre le bruit de la pluie qui tombait sur les tôles.
C'était une excellente cuisinière, j'allais la voir au moins une fois par semaine. Chaque fois qu'elle me voyait elle avait de la peine car j'étais tellement maigre "ma nature je précise" qu'elle me gavait et grondait mon père chaque fois qu'elle le voyait, car pour elle il ne me donnait pas assez à manger. Il faut dire que j'étais tellement loin des critères de bonne santé, car il fallait être gras ???, question de culture. Après manger j'aimais laver les marmites car je le faisais avec de la paille et du sable ce qui remplaçait avantageusement le savon, et les détergents qu'elle n'avait pas," question de moyen", çà m'amusait beaucoup, aujourd'hui je ne sais pas pourquoi. Ma tante m'a donné beaucoup de leçon de vie, beaucoup d'amour et de tendresse comme aucune femme pendant ma vie au Cameroun, ayant vécu sans ma mère. Je l'aimerais jusqu'à mon dernier souffle.

dimanche 10 janvier 2010

Wes Montgomery le guitariste au pouce magique

John Leslie « Wes » Montgomery ( né à Indianapolis le 6 mars 1925 - mort à Indianapolis le 15 juin 1968)
Wes Montgomery a 19 ans quand il commence à jouer.C'est un autodidacte qui n'aura pas le temps d'acquérir une formation musicale. La technique de jeu de Wes Montgomery se distingue de celle des autres guitaristes de jazz par l'usage du pouce de la main droite en lieu et place du médiator. Selon la légende, il aurait appris et développé cette technique pour ne pas gêner sa femme qui se plaignait du bruit.

Il utilisait son pouce avec une rapidité surprenante, et frottait les cordes dans les deux sens : de haut en bas et aussi de bas en haut. Il en ressort un style unique et facilement reconnaissable. Illustration avec le morceau full house.

Gladys Knight un clin d'oeil à mon ami de toujours maurice

samedi 9 janvier 2010

le guitariste Camerounais Jay Lou Ava

Un excellent guitariste Camerounais qui a fait un concert au Cameroun avec Earl KLUGH, c'est un petit mélange de Georges Benson, Nick Colione et même Wes Montgomery

jeudi 7 janvier 2010

rachell ferrel

Jonathan Butler l'africain

Jonathan Butler est un auteur-compositeur-interprète et guitariste sud-africain né en octobre 1961 dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Sa musique est souvent considérée comme du R&B, du Jazz fusion ou du Smooth jazz mais il s'est également illustré dans d'autres styles comme le gospel ou la musique classique

mardi 5 janvier 2010

les belles régions du Cameroun: N'gaoundéré

N'Gaoundéré est la ville d'entrée du nord du pays. Elle est le terminus du train reliant le sud au nord. C'est une ville musulmane constituée d'anciens nomades peuls qui élèvent leur troupeau de zébus dans le massif de l'Adamaoua.

La ville de n'Gaoundéré est très poussiéreuse et est typique des villes camerounaises du nord avec son marché et sa vie culturelle. On y trouve deux beaux sites de chutes d'eau qui valent le détour :
Les chutes de tello

Les chutes de la vina

samedi 2 janvier 2010

un paradis nommé KRIBI

Kribi est située sur la cote atlantique (2° Nord - 09°12 Est) à 200 km au sud de Douala via une route refaite a neuf.Chef lieu du département de l'océan dans la province du Sud, Kribi est la cité balnéaire principale du Cameroun, et l'une des toutes premières d'Afrique équatoriale.
La ville de Kribi compte de 40000 a 50000 habitants selon les estimations.

A l'origine, la ville était habitée par des populations pygmées, mais ils ont été peu a peu repoussé dans les terres et habitent de petis hameaux isolés. Kribi est un port de pêche, lieu idéal pour manger des poissons et des crustacés dont les fameuses crevettes de Kribi.
Les pirogues constituent l'un des moyens privilégiés de transport des habitants de la côte, mais aussi des touristes soucieux de vivre les réalités d'un monde plein d'exotisme. Ce sont aussi d'excellents matériels de pêche qui ramènent chaque soir plusieurs kilogrammes de poissons aux populations pour nourrir ces nombreux touristes

Site touristique très prisé par les visiteurs, Kribi est en passe de devenir une destination la mode dans le monde entier. Cette réputation lui valant le surnom de riviera camerounaise est due à la présence de superbes plages de sable fin qui bordent l'océan sans discontinuer sur des kilomètres et rappellent les plages des Caraibes, mais avec en plus un côté plus sauvage plus naturel en somme.
A 8 kilomètres au sud de Kribi, la rivière Lobé se déverse dans l'Océan Atlantique par des chutes d'un impressionnant volume.