samedi 30 juin 2012

Louis Delgrés antiesclavagiste

Louis Delgrès né le 2 août 1766, à Saint-Pierre et mort le 28 mai 1802, à Matouba (commune de Saint-Claude) en Guadeloupe est une personnalité de l'histoire de la Guadeloupe. Colonel d’infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation antiescalvagiste signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléoniennes. Juridiquement Louis Delgrès est né « libre de couleur ». Il est, selon l'hypothèse la plus probable, le fils naturel d'Elisabeth Morin (dite Guiby) et de Louis Delgrès blanc créole martiniquais de Saint-Pierre qui fut receveur du Roi et directeur des Domaines du Roi à Tobago. Les Archives nationales possède les dossiers de Louis Delgrès père, et de Louis Delgrès fils, chef de bataillon. Ces documents établissent avec une grande certitude la filiation entre les deux hommes. Louis Delgrès fils vit avec ses parents en Martinique puis à Tobago. Un document de septembre 1799, indique qu'il est un excellent militaire et qu'il sait très bien lire, écrire et calculer. Ces indications révèlent la qualité de son éducation.Louis Delgrès commence sa carrière militaire le 10 novembre 1783 dans la milice, aux colonies. Il est bientôt nommé sergent, en garnison à la Martinique. Les conséquences des mouvements révolutionnaires dans les colonies américaines le pousseront à affirmer ses opinions anti-esclavagistes et abolitionniste tout en favorisant sa progression dans l'armée régulière. Le 8 septembre 1791 le « patriote » Louis Delgrès s'exile à la Dominique après la prise du pouvoir par les royalistes en Martinique. En décembre 1792, Louis Delgrès rejoint les rangs des républicains et monte à bord de la Félicité, navire commandé par Lacrosse. Il est alors élu provisoirement lieutenant par ses concitoyens. Il sert sous les ordres de Rochambeau et est nommé capitaine à titre provisoire. En avril 1794 il est capturé par les Anglais à la suite de leur débarquement pour la prise de la Guadeloupe, emmené en Grande-Bretagne mais il est rapidement libéré et rejoint la France.Le 19 juin 1795 il hisse le drapeau tricolore au morne Rabot. Le 25 juin 1795 il est nommé capitaine par Goyrand. Le lendemain, il embarque pour Saint-Vincent, où il combat aux côtés des Garifunas (métis amérindiens Caraïbes noirs). Le 16 juin 1796 il est fait prisonnier par les Anglais et conduit dans les prisons britanniques. Le 21 septembre 1797 il fait l'objet d'un échange de prisonniers. Parti de Portchester il débarque au Havre. À son arrivée en Guadeloupe le 11 décembre 1799, Louis Delgrès est aide de camp de Baco.À partir du 10 mai 1802, dans la région de Basse-Terre, Louis Delgrès est le chef de la résistance contre les troupes consulaires du général Richepance, envoyées par Bonaparte pour rétablir l'esclavage. C'est alors qu'il fait afficher sur les murs de Basse-Terre la proclamation A l'Univers entier, le dernier cri de l'innocence et du désespoir « Le lendemain 10, dans la matinée, quelques instants avant que l'escadre française n'eût été signalée, Delgrès fit publier une proclamation qu'avait rédigée le jeune Monnereau, créole de la Martinique, adjudant de place. Le 20 mai 1802, Delgrès et ses troupes sont obligés de se replier au Fort de Basse-Terre qu’il doivent ensuite abandonner le 22 mai 1802 pour se réfugier au pied de la Soufrière à Matouba, vers Saint-Claude. Le 28 mai 1802, se voyant perdu, Delgrès et ses 300 compagnons se suicident à l'explosif dans leur refuge de l'Habitation Danglemont à Matouba, en vertu de la devise révolutionnaire « Vivre libre ou mourir ». En 2002, le sacrifice de Matouba a été commémoré par la création d’un timbre à l'effigie de Louis Delgrès, et par la mise en place d’une stèle au Fort de Basse-Terre qui porte dorénavant le nom de Fort Delgrès. Nous pouvons actuellement lire sa proclamation au Champ d’Arbaud à Basse-Terre. Par ailleurs, des rues et des établissements d'enseignement ont été nommés en mémoire de Louis Delgrès depuis 2002. Une inscription a également été placée dans la crypte du Panthéon à Paris, à la mémoire de Louis Delgrès : "Héros de la lutte contre le rétablissement de l'esclavage à la Guadeloupe, mort sans capituler avec trois cents combattants au Matouba en 1802. Pour que vive la liberté".

vendredi 29 juin 2012

lundi 25 juin 2012

Le Cameroun sous Mandat (1916-1945)

Lors de la guerre de 1914-1916 entre l’Allemagne et les alliés en Europe, le Cameroun était militairement occupé par les anglais et les Français. Le 06 Mars 1916, puisque l’Allemagne avait quitté le territoire Camerounais alors l’Angleterre et la France se le partagent. Le Général Dobell au nom de l’Angleterre et le géneral Aymerich au nom de la France, partagent le Cameroun en deux zones d’influence ; Les anglais occupent une zone de 60 à 80 km de large le long de la frontière du Nigéria de 750 000 km2 du New Komerin, l’Angleterre prend une bande de 85 000 km2. La France prend le reste. Le 14 Mars 1916, un télégramme du gouvernement français demande au général aymerich de restituer à l’AEF (Afrique Equatoriale Française) les territoires cédés en 1911 au Cameroun Allemand. A la fin de la guerre, toutes les puissances se réunissent à Versailles en 1912 pour la conférence de la paix ; toutes les anciennes colonies de l’Allemagne lui sont enlevés à savoir : le Cameroun, Le Togo, le Tanganyika, le Rwada-Burundi, le Sud- Ouest Africain ; et selon la conférence de Versailles, l’article 119 du traité de paix signé le 28 Juin 1919 disait ceci : « l’Allemagne renonce en faveur des principales puissances alliées et associées à tous ses droits et titres sur ses possessions d’outre-mer. » Maintenant il était question de voir à qui allaient véritablement revenir ces anciennes colonies ; c’est alors là que la formule du mandat fut proposée et adoptée, et selon cette formule les anciennes colonies allemandes dépendraient de la Société Des Nations (S.D.N) ; mais, elles seraient confiées à une puissance qui, en assurerait la gestion sous le contrôle de l’autorité internationale. C’est ainsi que le Cameroun sorti définitivement du régime colonial. Le mandat sur le Cameroun fut confié à la France et à l’Angleterre suivant l’accord intervenu entre elles le 04 mars 1916. Le découpage du Cameroun vu par la société des nations. En fait la SDN était l’autorité suprême sur le pays de mandat, les pays mandataires devaient lui adresser un rapport annuel pour lui rendre compte de leur gestion. Ces pays mandataires devaient assurer l’administration du territoire sous mandat, favoriser le bien-être et le développement des populations, il devait continuer de proscrire la traite des esclaves, le trafic des armes, de l’alcool et garantir la liberté de conscience et de religion. Le Cameroun pour son cas, se trouvait placé ainsi dans des conditions privilégiés des pays protégés dont la promotion, la sécurité, l’éducation relevaient d’une organisation internationale (la SDN) : cette position privilégiée devait permettre au Cameroun de poursuivre son chemin vers l’indépendance. Notons que la SDN n’imposait pas aux Français et aux Anglais la manière d’administrer le Cameroun. Non ! au contraire chaque pays était libre de faire comme cela lui semblait bon, c’est ainsi que le Cameroun Britannique fut administré comme une partie intégrale du Nigéria britannique, et le Cameroun Français comme une partie de l’empire colonial Français.

dimanche 24 juin 2012

dimanche 10 juin 2012

Pierre Savorgnan de Brazza

l’homme d'où vient l’origine du nom de la ville de Brazzaville au Congo, Pierre Savorgnan de Brazza né le 26 janvier 1852 à Rome est un explorateur français d'origine italienne qui a ouvert la voie à la colonisation française en Afrique centrale. Élevé à Rome, sous le nom de Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà, le futur explorateur est le septième fils des treize enfants du comte Ascanio Savorgnan di Brazzà, un noble d’Udine, issu des Savorgnan, famille patricienne de la République de Venise. Cet homme cultivé et voyageur avait de nombreux amis françaiis. Il vient donc à Paris et suit les cours du collège Sainte-Geneviève pour préparer le concours d’entrée à l’École navale de Brest. Il y entre à 17 ans, et en sort enseigne de vaisseau et embarque sur la Jeanne d’Arc pour l’Algérie. Là-bas, il est horrifié par la violence de la répression de la révolte kabyle par les troupes françaises. La guerre de 1870 est alors déclarée : il veut être affecté dans une unité combattante. Il en profite pour demander la naturalisation française et se retrouve sur le cuirassé la Revanche, dans l’une des escadres de la mer du Nord. Avec l’avènement de la IIIe République, sa deuxième affectation est la frégate Vénus, qui faisait régulièrement escale au Gabon. En 1874, Brazza remonte deux fois le fleuve Gabon et l’Ogooué. Il propose ensuite au gouvernement d’explorer l’Ogooué jusqu’à sa source, afin de démontrer que ce fleuve et le Congo ne font qu’un. À la même époque il est naturalisé français et adopte la francisation de son nom. Pour cette expédition qui dure de 1875 à 1878, il se munit de toiles de coton et d’outils pour le troc. Il est seulement accompagné d’un docteur, d’un naturaliste et d’une douzaine de fantassins sénégalais. Brazza s’enfonce dans l’intérieur des terres et réussit à entretenir de bonnes relations avec la population locale, grâce à son charme et son bagout. Son expédition est toutefois un échec du point de vue de son but d'origine, mais une réussite d'exploration, car il a bien démontré que les deux fleuves sont différents. En tout état de cause, le 11 août 1878, Brazza et ses compagnons d’exploration, fatigués et malades, décident de faire demi-tour. Sous l’impulsion du ministre de l’Instruction publique Jules Ferry, le gouvernement français autorise alors une deuxième mission, 1879-1882 en collaboration avec Antoine Mizon pour faire pièce aux visées coloniales belges sur le continent africain. Parti le 27 décembre1879, Brazza atteint le fleuve Congo en 1880. Il propose à Illoy Ier, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Le Roi Makoko, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d’affaiblir ses rivaux, signe le traité, permettant aussi un établissement français à Nkuna sur le Congo, endroit appelé plus tard Brazzaville. En tentant de rallier l’océan depuis Franceville, Brazza tombe par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de Ogooué. De retour en France, il popularise ses découvertes grâces à de multiples réunions publiques et articles de presse. Le 30 novembre 1882, la loi ratifiant le traité d’amitié, signé entre Illoy Ier et Brazza, est promulguée. Les régions découvertes sont de fait placées sous protectorat français. En 1897, Brazza s’oppose à la décision du ministre des Colonies, André Lebon, de soumettre les territoires qu’il a gagnés à la France au régime de la concession, déjà en vigueur au Congo belge, et qui livrerait les populations à la cupidité des sociétés capitalistes privées chargées de « mettre en valeur » ce territoire de 650 000 km² composé du Gabon, du Congo et de l’Oubangui-Chari. Il est envoyé à Alger. En 1905, sa santé se détériore il est régulièrement atteint de fortes fièvres, il est contraint de débarquer à Dakar. Il décède le 14 septembre 1905. Son corps est alors inhumé au Père Lachaise, puis déplacé, trois ans plus tard, à Alger, où vivent sa veuve et ses enfants.

samedi 9 juin 2012

Kaori Kobayashi

Kaori Kobayashi est une saxophoniste japonaise de jazz de 31 ans . Le premier album est sorti en 2005 depuis elle en a fait 9.