jeudi 31 décembre 2009

terminer l'année avec une diva du jazz

Le Cameroun Français 2éme partie La tutelle (1946-1960)

Après la Seconde Guerre mondiale, l'ONU change le statut du Cameroun qui, de protectorat, devient mis en tutelle, mais est malgré tout intégré à l'union française comme les autres colonies.
Dès les années 1940, les autorités coloniales encouragèrent la diversification agricole. C'est l'apparition de nouvelles cultures de rentes comme le café dans l’ouest ou le coton dans le nord. L’élevage et l’exploitation du bois prirent une dimension nouvelle grâce aux nouvelles routes.
En 1946, une Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) fut constituée; depuis 1945 Louis-Paul Aujoulat (MRP, siège de 1945 à 1955) et Alexandre Douala Manga Bell (MRP, siège de 1945 à 1957) siègent déjà à l'Assemblée nationale française, rejoints par Jules Ninine (d'origine guadeloupéenne) de 1946 à 1958. André-Marie Mbida et Maurice Plantier (futur député des Pyrénées-Atlantiques en 1973-1978) y siègeront pour leur part en 1956-1958.
Cette période voit l’ouverture de nouvelles écoles tant publiques que privées et aussi de plusieurs écoles secondaires, dont le lycée Leclerc.
Les autorités coloniales commencèrent à envoyer les meilleurs étudiants à Dakar et en France pour suivre des études supérieures.
A cette époque commence aussi l'électrification et l'adduction d'eau dans les grandes villes.
En 1952, l'assemblée change de nom et devient Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM).
En 1955, l’UPC, parti nationaliste d'inspiration marxiste, qui voulait l’unification du Cameroun Britannique et du Cameroun Français mais aussi l’indépendance immédiate est interdit suite à des mouvements de violence.
En 1956, la France accorde l’autonomie interne et l’assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCM).
En 1957, André-Marie Mbida devient premier ministre et Ahmadou Ahidjo devient premier ministre adjoint.
Malgré l'intervention de Ruben Um Nyobe (chef de l'UPC), le nouveau gouvernement refusa de lever l'interdiction qui frappait l'UPC. L'UPC prend alors le maquis. En 1958, Mbida dût démissionner et Ahidjo le remplace. Um Nyobé est tué au cours d’un combat.
Le 1er janvier 1960, le Cameroun sous tutelle française devenait indépendant et prenait le nom de République du Cameroun.

jeudi 17 décembre 2009

le Cameroun Français 1ére partie Le protectorat (1914-1946)

Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle le Cameroun fut conquis par les forces franco-britanniques, la colonie allemande fut partagée en deux territoires confiés par des mandats de la Société des Nations (SDN) en 1922, à la France (pour les quatre cinquièmes) : le Cameroun français ; et le reste au Royaume-Uni : le cameroun britannique.
La partie Francophone du Cameroun fut confiée à la France par la Société Des Nations au terme de la première guerre mondiale. Cette partie était la plus vaste (431.000 km²), mais était peu peuplée (environ 2 000 000 d'habitants).
La France pratiqua une politique d'assimilation à l'instar de ce qui se passait dans ses autres colonies.
Cette partie du Cameroun était dirigé par un Haut-Commissaire et fut mise sous le régime coloniale de l'indigénat qui consiste à laisser aux indigènes le soin de règler les problèmes qui ne concernent qu'eux par le biais de leurs autorités traditionnelles.
La capitale du Cameroun français fut tranférée à Yaoundé.
Les autorités coloniales françaises développèrent les cultures de rente, notamment les plantations de caoutchouc, de cacao, de bananes et d’huile de palme. La ligne de chemin de fer Douala-Yaoundé déjà commencée par Allemands fut achevée et de nombreuses routes furent construites pour relier les principales villes entre elles ainsi que diverses infrastructures telles que ponts et aéroports.
Au cours de la nuit du 25 au 26 août 1940, débarquent le capitaine Leclerc et ses 22 hommes dans les marais de Douala qui rallient le détachement du capitaine Louis Dio (armée française régulière du Cameroun) à la cause de la France libre. Celui-ci revenait de Fort-Lamy (N'Djamena) avec un détachement de tirailleurs sénégalais. C'est le début de la légion du Cameroun, ancêtre de la 2e Division Blindée. La ville et l'administration coloniale tomberont rapidement aux mains du détachement Leclerc après le ralliement du détachement du capitaine Louis Dio et le 8 octobre le Général De Gaulle arrivera à Douala pour préparer la prise du Gabon.
Le protectorat prend fin avec le début de la deuxième guerre mondiale pour laisser la place à la tutelle à partir de 1946... A SUIVRE.

dimanche 13 décembre 2009

les masques du nord du Cameroun

Au nord du Cameroun où la population est majoritairement musulmane, il y aussi de grands artistes. Ces masques de ma collection privée représentent une des caractéristiques de la beauté dans certaines tribus " ça se discute" les scarifications sur le visage et le front.


Lionel Ritchie I heart your voice

Encore un que j'ai eu la chance de voir deux fois en concert à Paris

vendredi 11 décembre 2009

Toni Braxton la glamour sexy de la soul

Le Cameroun Britannique de 1944 à 1954

Le Cameroun britannique (ou Cameroons) fut administré par la colonie britannique du Nigeria oriental jusqu’en 1954.
En 1946, les anciennes plantations allemandes furent rassemblées par les Britanniques en une seule société, la CDC (Cameroon Development Corporation) qui permit le développement du port fluvial de Mamfé sur le fleuve Manyo. Le bois était exploité dans le sud-ouest.
Peu d'étudiants furent envoyés étudier au Nigeria et au Royaume-Uni, car l'enseignement au Cameroun britannique se faisait en langue locale.
En 1944 fut fondé le National Council for Nigeria and Cameroon (NCNC), embryon de gouvernement autonome.
En 1951 fut fondé le Kamerun National Council (KNC) dirigé par le Dr Endeley.
En 1954, le Cameroun britannique se dote de sa propre administration et installe sa capitale à Buéa.
En 1958, le Dr Endeley devient premier ministre du « self gorvernment » du Cameroon britannique. Il prône l'intégration avec le Nigéria, plutôt que l'unification des deux Cameroun. L'opposition à l'intégration crée le Kamerun National Democratic Party (KNDP) dirigé par John Ngu Foncha.
En 1959, John Ngu Foncha devient premier ministre.
L'ONU obtient qu'un référendum permette aux populations de choisir entre l'intégration au Nigéria et la réunification avec le Cameroun français.
Le 1er juin 1961, le Kamerun nord devient indépendant et rejoint le Nigeria.
Le 1er octobre 1961, le Cameroun du sud devient indépendant et rejoint la république du Cameroun.

mercredi 9 décembre 2009

Au revoir adrien à bientôt

Mon ami Adrien s'en va vers d'autres récifs dans le sud de la France. Je te remercie pour tous les bons moments passés ensemble autour de notre passion commune, et surtout pour tes conseils éclairés. Tu es l'artisan de mon nouveau bac, sans toi je ne l'aurais jamais fais tout seul, mes poissons s'en souviendront. Rendez-vous bientôt pour voir la pousse des boutures que tu m'as données.Une dernière photo de ton bac que je viendrais voir désormais dans le sud de la France.

mardi 8 décembre 2009

Les masques bamilekés

Les techniques utilisées pour la sculpture de pièces en bois sont différentes d'une région du pays à une autre mais aussi de la taille de la pièce. Les outils sont pour la plupart rudimentaires (hache, herminette ou catalan, ciseaux à bois, râpe à bois, grattoir, couteau). Parmi les variété d'essences de bois utilisés on trouve le Padock de couleur rouge, l'Iroko et le Bibinga de couleur jaune et l'essence la plus rare, l'Ebène, de couleur noir. Les bamilékés sont situés à l'ouest du Cameroun. Ces statues de ma collection privée ont été ramenées de mon dernier voyage. J'adore les détails de ces masques. L'essence est justement le padock.


lundi 7 décembre 2009

Michel Graillier un poëte français du piano

J'ai eu l'occasion de le voir en concert, j'ai toujours été très sensible à la poésie que traduisent ses mains.

earl klugh le son de guitare à l'état pur

vendredi 4 décembre 2009

Lady day la grande dame du jazz

Billie Holiday, née Eleanora Fagan, à Baltimore, le 7 avril 1915 et morte à New York le 17 juillet 1959. Sa vie est une suite de gloire et de drame. Enfant elle à vécu les pires sévices, violences, viol,humiliations. A l'age de 17 ans grace à son talent elle connaît le succès qui l'accompagne jusqu'à son déclin à cause de la drogue, l'alcool et même la prison où elle en sort ruinée. Elle doit son surnom LADY DAY au saxophoniste Lester Young avec qui elle lia une amitié fidèle et profonde. Une cirrhose du foie fini par avoir raison d'elle.Un de ses derniers enregistrements " I'm fool to want you " le message d'une femme qui a toujours cru en l'amour le vrai.
Elle s'est produite seulement deux fois en France, et uniquement à Paris. Une première fois, en 1954 : le 4 novembre, elle donne un concert à la salle Pleyel. Une deuxième fois, en 1958, le 12 novembre, en vedette à l'Olympia. Chaque fois que j'écoute cette chanson j'ai des frissons et les derniers témoignages avant sa mort précisent que curieusement chaque fois qu'elle interprétait cette chanson, elle avait les larmes au yeux. On peut comprendre c'est une sacré déclaration d'amour.

jeudi 3 décembre 2009

l'escalier magique

Cette histoire de mon enfance est plutôt drôle et naïve à la fois.J'ai grandi au Cameroun très loin de la technologie aujourd'hui devenue si banale, la télévision, les portables, l'ordinateur, etc... Ma technologie était basique faite de bois, de métal et de paille avec tout ça je fabriquais mes jouets. J'ai vu pour la 1ère fois une télé à 19 ans, au Cameroun il n'y avait pas de détergent on utilisait le sable pour récurer les casseroles et du jus de manioc pressé pour faire de l'amidon qui permettait de repasser les vêtements. J'en viens au thème du sujet dans les années 1970 apparaît pour la 1ere fois au Cameroun les escalators. Pour nous c'était magique ce que pouvait faire le blanc nous ne comprenions pas comment cet escalier pouvait monter tout seul sans l'aide de l'homme. Notre distraction du week-end était d'aller à l'aéroport de Yaoundé où était installé le 1er escalator et passer l'après midi à monter et descendre avec à chaque remontée ces yeux pétillants de bonheur. Avec le recul je me dis que j'étais un vrai petit sauvage mais heureux et emerveillé.

mercredi 2 décembre 2009

hommage à Luther Vandross

J'ai eu la chance d'assister à un de ses uniques concerts donné à Paris en 1996. Encore un chanteur qui a visité mon jardin secret. Mort trop jeune à l'age de 54 ans le 1er juillet 2005.

statuettes en ivoire en corne de phacochère

Ce sont des statuettes de ma collection privée ramenées du Cameroun il y a plus de 30 ans. L'art au Cameroun notamment la sculpture est une des traditions du nord. Ces statuettes en ivoire et en corne de phacochère sont très jolies par la qualité des détails mais sont assez rares. A ce jour, les éléphants, les rhinocéros et les phacochères sont fort heureusement des animaux protégés.