Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Cameroun fut placé sous tutelle de l'Organisation des Nations unies qui déléguèrent cette tutelle à la France.
L'adoption par la France des Constitutions de 1946 et de 1958 permit aux populations locales de participer à la gestion du pays. Ainsi des assemblées locales furent créées. D'abord l'Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) en 1946, qui devient en 1952 l'Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM) et enfin, en 1956, la France accorde l'autonomie interne au Cameroun Français et l'assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCM).
Par ailleurs, des élus camerounais furent envoyés en France représenter leur pays à l'Assemblée nationale française, à l'Assemblée de l'Union française et au conseil économique. C'est aussi le début des syndicats indigènes.
La question de l'indépendance et de la réunification fut posée dès 1945 par l’UPC, l'Union des Populations du Cameroun parti nationaliste d'inspiration marxiste créé officiellement le 10 avril 1948, mais existant auparavant de manière informelle.
Cette indépendance était refusée par de nombreux colons français qui suites aux conclusions de Brazzaville (sommet sur le devenir des colonies françaises), décidèrent de créer, le 15 avril 1945, l'Association des Colons du Cameroun (ASCOCAM). Cette association avait pour but de s'opposer aux résolutions de Brazzaville.
Le Cameroun français acquiert son indépendance le 1er janvier 1960 et devint la République du Cameroun. L'année suivante, la colonie britannique se divisa en deux après un référendum d'autodétermination. Le Nord, principalement musulman, choisit d'intégrer le Nigeria. Quant au Sud, principalement chrétien, il choisit de rejoindre la République du Cameroun pour former la République fédérale du Cameroun. Le premier président du Cameroun fut Ahmadou Ahidjo – Peul musulman du Nord – qui était Premier ministre depuis 1958.
Lors de son accession à l'indépendance, en 1960, le Cameroun s'était doté d'une Constitution à vocation pluraliste qui prévoyait le multipartisme. La suite ne le confirmera pas.......
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