Au cameroun en général au mois de février, il y a une invasion de criquets pèlerins de couleur verte qui déferlent jusque dans les villes. Etant attirés par la lumière ils apparaissent surtout à la tombée de la nuit vers 17 h et s'agglutinaient autour des candélabres. Quand j'étais adolescent c'était un bonheur, car ils étaient tellement nombreux qu'il suffisait de rester sous les candélabres et attendre qu'ils tombent. On les ramassait et on les mettait dans des bouteilles de bières d'un litre" vides bien sûr on n'avait pas l'intention de les enivrer, quoi que c'aurait été drôle un criquet bourré". Quand les bouteilles étaient pleines on les vendait dans la rue, pas cher car il y avait de la concurrence et le reste c'était pour nous. Car le criquet est un mets succulent et plein de vitamines. Il fallait retirer les pâtes et les ailes et on les faisait frire dans un poêle. C'était délicieux, je ne sais pas si aujourd'hui çà existe toujours. J'en vois dire beurk des criquets, allez donc faire manger des huîtres à un camerounais .......
1 commentaire:
C'est vrai que nous,dans notre vie d'européen, on a du mal à s'imaginer que de telles choses soit possible, alors merci de nous faire partager ce genre de souvenir pour se rappeler qu'il existe plusieurs mondes dans ce monde. Très interessant et aussi émouvant. Merci balistobleu! =D
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