Après la Seconde Guerre mondiale, l'ONU change le statut du Cameroun qui, de protectorat, devient mis en tutelle, mais est malgré tout intégré à l'union française comme les autres colonies.
Dès les années 1940, les autorités coloniales encouragèrent la diversification agricole. C'est l'apparition de nouvelles cultures de rentes comme le café dans l’ouest ou le coton dans le nord. L’élevage et l’exploitation du bois prirent une dimension nouvelle grâce aux nouvelles routes.
En 1946, une Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) fut constituée; depuis 1945 Louis-Paul Aujoulat (MRP, siège de 1945 à 1955) et Alexandre Douala Manga Bell (MRP, siège de 1945 à 1957) siègent déjà à l'Assemblée nationale française, rejoints par Jules Ninine (d'origine guadeloupéenne) de 1946 à 1958. André-Marie Mbida et Maurice Plantier (futur député des Pyrénées-Atlantiques en 1973-1978) y siègeront pour leur part en 1956-1958.
Cette période voit l’ouverture de nouvelles écoles tant publiques que privées et aussi de plusieurs écoles secondaires, dont le lycée Leclerc.
Les autorités coloniales commencèrent à envoyer les meilleurs étudiants à Dakar et en France pour suivre des études supérieures.
A cette époque commence aussi l'électrification et l'adduction d'eau dans les grandes villes.
En 1952, l'assemblée change de nom et devient Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM).
En 1955, l’UPC, parti nationaliste d'inspiration marxiste, qui voulait l’unification du Cameroun Britannique et du Cameroun Français mais aussi l’indépendance immédiate est interdit suite à des mouvements de violence.
En 1956, la France accorde l’autonomie interne et l’assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCM).
En 1957, André-Marie Mbida devient premier ministre et Ahmadou Ahidjo devient premier ministre adjoint.
Malgré l'intervention de Ruben Um Nyobe (chef de l'UPC), le nouveau gouvernement refusa de lever l'interdiction qui frappait l'UPC. L'UPC prend alors le maquis. En 1958, Mbida dût démissionner et Ahidjo le remplace. Um Nyobé est tué au cours d’un combat.
Le 1er janvier 1960, le Cameroun sous tutelle française devenait indépendant et prenait le nom de République du Cameroun.
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