lundi 25 mai 2009
kribi la carte postale du Cameroun
Sur le plan touristique, Kribi est une cité balnéaire de première importance qui n'a rien à envier aux autres grandes destinations, avec ses plages au sable fin et doré,
les merveilleuses chutes de la Lobé, phénomène extraordinaire et rare au monde ! Un fleuve se jetant en mer par des cataractes, les villages pygmées enfouis dans la forêt environnante. On a surnommé Kribi, sans grande exagération la côte d'Azur du Cameroun. Le touriste qui y débarque pour la première fois, découvre toutes ces merveilles et le plus souvent y revient.
Peuplée aujourd'hui d'environ 40.000 âmes, la ville de Kribi a une histoire déjà très ancienne. Selon la tradition des populations autochtones, la ville de Kribi tirerait son nom de “Kikiribi”, sobriquet attribué à un nain trapu, bancal et velu par les navigateurs portugais qui auraient débarqué sur la côte kribienne vers le 17ème siècle.
Mais en fait, outre les pygmées qui sont les premiers habitants de la région et qui aujourd'hui se retrouvent dans de petits hameaux dans la forêt, deux ethnies, les Batanga et les Mabi constituent la population autochtone de la ville. Les lyassa ou Ndoe, Mvae, les Ewondo, Bassa, Boulou, Ngoumba et Fang, tous originaires du département de l'Océan, cohabitent pacifiquement avec d'autres populations venues de toutes les régions du Cameroun.
Chaque année, le 14 février et le 9 mai, les populations Batanga commémorent le retour d'exil de leurs grands parents à la fin de la première guerre mondiale. C'est l'occasion pour ces populations d'exposer leur art et leur culture.
D'une manière générale, les habitants de Kribi et ses environs expriment leur joie, et leur tristesse à travers les rites et les danses traditionnelles les dont les plus célèbres sont l'Ivanga, le Biden bi Kwassio, la danse pygmée...
Forte de ce potentiel dont la nature l'a pourvue, la ville de Kribi s'est progressivement dotée d'infrastructures touristiques répondant à toutes les bourses. Elles vont de la gargote du quartier spécialisée dans la cuisine locale ou nationale au restaurant de grande classe répondant aux normes internationales; et de la petite auberge discrète, aux grands hôtels 3 étoiles.
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