mardi 14 septembre 2010

Le Cameroun sous la tutelle de la France

Changements économiques
De nombreuses routes furent construites reliant les divers centres administratifs de multiples améliorations des équipements de chemins de fer, des aéroports furent construits à Douala, Yaoundé, et à Garoua. Un pont très important fut construit au-dessus du fleuve Wouri, reliant Bonabéri et Douala. Le gouvernement encouragea une plus grande variété dans les productions agricoles et si le cacao, les bananes et le palmier à huile restaient les principales productions de la région forestière d’autres firent leur apparition : le café dans l’Ouest, le coton dans le Nord. L’élevage et l’exploitation du bois prit une dimension nouvelle. Cette période vit aussi l’ouverture de nouvelles écoles tant publiques que privées mais surtout plusieurs écoles secondaires apparurent dont le lycée Leclerc qui fut le premier avec 18 élèves de 1945–1946. On commença à envoyer les étudiants à Dakar et en France pour suivre des études supérieures. Les grandes villes virent apparaître des adductions d’eau et d’électricité fournit par l’Enelcam (SONEL) à Edéa.
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Changements politiques
La période de tutelle marqua aussi le Cameroun au point de vue politique. C’est ainsi que furent élus comme députés au parlement français Paul Ajoulat et Alexandre Douala Manga Bell tandis que Soppo Priso devenait membre de l’union française. En 1946, fut mis en place la première Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM ) et en 1952 elle changea de nom soit ATCAM Assemblée Territoriale du Cameroun. En 1956, la France accorda l’autonomie interne et l’assemblée devint Assemblée Législative du Cameroun (ALCM ). L’UPC, parti nationaliste, qui voulait l’unification du Cameroun Britannique et du Cameroun Français mais aussi l’indépendance immédiate, se trouva entraîné dans des mouvements de violence qui valut son interdiction en 1955. En 1957, André Marie Mbida fut choisit pour être le 1er ministre avec Ahmadou Ahidjo comme adjoint.

Ruben Um Nyobé écrivit au 1er ministre pour lever l’interdiction mais celui-ci refusa ; l’UPC se lança alors dans des activités terroristes. En1958, Mbida dut démissionner et Ahidjo le remplaça. Um Nyobé fut tué au cours d’un combat mais aussitôt remplacé par le Dr Moumié et Ouandie Ernest. Le 1er janvier 1960, le Cameroun sous tutelle française devenait indépendant et prenait le nom de République du Cameroun.

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