Trois femmes récompensées par le prix Nobel de la paix.
Le prix Nobel de la paix a été décerné à la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, et à deux militantes pour les droits des femmes, la Libérienne Leymah Gbowee et la Yéménite Tawakkul Karman.
Le comité a tenu à saluer leur "participation à des travaux de maintien et de défense de la paix", à travers leur "lutte non violente pour la sécurité des femmes et leurs droits à participer aux processus de paix". Le comité espère que ce prix "aidera à mettre un terme aux difficultés que rencontrent les femmes partout dans le monde".
Ellen Johnson Sirleaf première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005,72 ans, a accédé au rang de favorite ce jeudi. Elle était la "lauréate la plus probable", a annoncé jeudi soir la chaîne norvégienne TV2, qui a correctement pronostiqué le nom des deux derniers vainqueurs (le Chinois Liu Xiaobo en 2010 et à l'Américain Barack Obama en 2009.
Arrivée au pouvoir en 2005, cette "Dame de fer" a oeuvré pour la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerres civiles qui ont fait quelque 250 000 morts. L'attribution du Nobel survient quatre jours avant une élection présidentielle au cours de laquelle elle brigue un second mandat.
Leymah Roberta Gboweeest une militante libérienne pour la paix en Afrique, responsable de l'organisation du mouvement pacifiste Women of Liberia Mass Action for Peace qui a contribué à mettre fin à la Seconde guerre civile au Liberia en 2003.
Contre les démons de la guerre, elle a recours à la prière. Son mouvement rassemble les femmes chrétiennes et musulmanes et son action a été portée à l'écran dans un documentaire en 2009. Cette quadragénaire de forte corpulence, issue de l'ethnie Kpellé, a trouvé un surnom sur la scène internationale: "La guerrière de la paix".
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