mercredi 31 mars 2010

la rencontre de deux géants du jazz

Des deux génies Chesney H. « Chet » Baker né à Yale, Oklahoma, le 23 décembre 1929, est celui que je n'ai jamais vu en concert. Il est parti trop tôt le 13 mai 1988 à Amsterdam, aux Pays-Bas. La fin de sa vie n'a d'égal que la manière tragique de sa mort, par une mystérieuse chute de la fenêtre de sa chambre d'hôtel, survenue après la prise d'importantes quantités de cocaïne et d'héroïne. Sa dépendance à l'héroïne a commencé en 1957. C'est à croire que pour être un génie il faut vivre dans un autre monde. Il demeure un talent pur du jazz.

mardi 30 mars 2010

Mes compagnons d'envol



C'est quoi ce joli petit oiseau ? le tisserand.
Quand j'étais au Cameroun vers l'âge de 13 ans dans le champs voisin de la villa de mon père, il y avait un grand flamboyant, qui était le refuge de ce magnifique oiseau.
Il avait l'habitude vers 17 h à l'heure du magnifique couché du soleil de rentrer au bercail. C'était étonnant car c'était une colonie de près de 100 voir 200 de ces oiseaux. Ca grouillait et piaillait, on les entendait à des kilomètres. J'ai tenté en vain pendant des années de les apprivoiser sans succès.
Néanmoins, un jour j'ai trouvé la parade. Quand ils étaient partis ( dans la journée) j'avais fabriqué une cabane sommaire dans l'arbre avec beaucoup de feuillage pour me camoufler. Vers 16h 30 je montais dans l'arbre avec dans ma poche plein de petits grains de mais grillés.
Je m'allongais dans l'arbre et je les attendais. Je faisais le mort, avec le bras tendu et des grains de mais dans la paume de ma main, et j'attendais qu'un vienne enfin dans ma main. Dès qu'il y en avait un c'était la ruée. Il ne fallait surtout pas que je bouge, car une fois qu'ils avaient peur, ils s'envolaient et ne revenaient plus car très peureux, je me suis fais avoir deux ou trois fois.
C'était un bonheur sans nom de sentir leur petit bec chatouiller ma main. C'était une sensation extraordinaire d'avoir l'impression à cet âge là d'être presque un oiseau mais qui ne peut pas voler. Quand on me cherchait, il fallait juste regarder dans l'arbre et j'y étais, c'était mon paradis car c'était assez haut et les adultes n'étaient pas aussi agiles que moi, j'étais un vrai singe fluet, souple et hyper léger.
Ce qui jusqu'aujourd'hui me semble irréaliste, c'était la solidité de son nid, fait de rafia, en fait des feuilles des palmiers séchées, donc toutes jaunes. J'ai essayé d'abord de les transpercer avec ma fronde( je sais c'est méchant, mais à 13 ans on ne le sais pas) et ensuite j'ai essayé de les déchirer avec mes mains, impossible.
A travers ce mystère est né un profond respect et une fascination pour ce bel oiseau jaune et noir. Autre originalité de cet oiseau, l'ouverture du nid était en bas et je me suis toujours demandé comment il se tenait dedans, mais là encore un mystère. Quand on regarde bien, son nid est une vraie oeuvre d'art faite d'une architecture très complexe, on dirais des taggliatelles. Dés que j'irais au Cameroun je chercherai dans les arbres pour me rappeler ces bons souvenirs.

mardi 23 mars 2010

hé oui au Cameroun il y a du pétrole

le pétrole au Cameroun, une production en déclin

La hausse de l’essence de 584 à 600 FCFA le litre a été la goutte d’eau en trop au Cameroun. Elle a provoqué la grève des transporteurs et déclenché un mouvement de protestation dépassant largement la seule question du pouvoir d’achat. Comment se fait-il que l’essence soit aussi chère dans un pays exportateur net de brut, se sont demandés les Camerounais. L’explication est pourtant la même dans la plupart des pays, qu’ils soient ou non producteurs de pétrole : dans le sillage du baril de pétrole à 100 dollars, les produits pétroliers non subventionnés augmentent, plus ou moins vite en fonction des situations particulières.

Dans le cas du Cameroun où les prix sont encadrés, l’augmentation décidée par les autorités visait à répercuter la hausse de la facture pétrolière. Le Cameroun produit du pétrole mais sa qualité n’est pas adaptée à la fabrication des carburants. Il doit donc en importer des pays voisins, de la Guinée équatoriale et surtout du Nigeria pour le raffiner. Par ailleurs si le pétrole fournit encore à l’Etat le quart des recettes fiscales, c’est un secteur en déclin, incomparable avec le boum pétrolier qui anime l’économie des pays du Golfe de Guinée, Nigeria, Gabon, Congo ou Guinée équatoriale.

Avec environ trente millions de barils produit chaque année, le Cameroun est un poids léger, bien loin des 900 millions de barils extraits au Nigeria. La hausse du brut sur le marché mondial donne un second souffle au pétrole camerounais mais l’avenir du secteur énergétique dépend aujourd’hui de l’exploitation future du gaz. D’une part, il pourrait fournir de l’électricité aux Camerounais, une première centrale thermique devrait commencer à produire dans deux ans. D’autre part, il pourrait être exporté vers le pôle de liquéfaction construit en Guinée équatoriale.

dimanche 21 mars 2010

Un cocktail des gloires de la motown

Pour la venue à Paris le 28 avril 2010 des four tops sans hélas trois membres décédés aujourd'hui, un petit hommage. Ce groupe, originaire de Détroit, était composé , de Abdul « Duke » Fakir qui reste aujourd'hui le dernier membre de la formation originale du groupe, Renaldo « Obie » Benson décédé le 1er juillet 2005 , et de Lawrence Payton décédé le 20 juin 1997 et le chanteur Levi Stubbs est décédé le 17 octobre 2008 à l’âge de 72 ans à Détroit. La formation originale a perduré plus de quarante ans de 1953 à 1997.Pour les nostalgiques de la motown dont je fais partie, souvenir , souvenir.

samedi 20 mars 2010

Mongo Béti un homme de conviction


alexandre Biyidi Awala, alias Mongo Beti né lé 30 juin 1932, est un écrivain franco-camerounais. Romancier renommé, essayiste engagé, enseignant, libraire et éditeur, il fait partie des plus grands écrivains africains.
Il commence sa carrière littéraire avec la nouvelle Sans haine et sans amour, publiée dans la revue Présence Africaine, dirigée par Alioune Diop, en 1953. Un premier roman Ville cruelle, sous le pseudonyme d’Eza Boto suit en 1954, publié aux éditions Présence Africaine.
Mais c’est en 1956 que la parution du roman Le pauvre Christ de Bomba fait scandale par la description satirique qui est faite du monde missionnaire et colonial. Paraissent ensuite Mission terminée, 1957 (Prix Sainte-Beuve 1958) et Le Roi miraculé, 1958. Il travaille alors pour la revue Preuves, pour laquelle il effectue un reportage en Afrique. Il travaille également comme maître auxiliaire au lycée de Rambouillet.
En 1959, il est nommé professeur certifié au lycée Henri avril à Lamballe. Il passe l’Agrégation de Lettres classiques en 1966 et enseigne au lycée Corneille de Rouen de cette date jusqu’en 1994.
En 1972 il revient avec éclat à l'écriture. Son livre Main basse sur le Cameroun, autopsie d'une décolonisation est interdit à sa parution par un arrêté du ministre de l'Intérieur. Après une longue procédure judiciaire, Mongo Beti et son éditeur François Maspéro obtiennent en 1976 l'annulation de l'arrêté d'interdiction de Main basse.
En 1978 il lance, avec son épouse Odile Tobner, la revue bimestrielle Peuples Noirs Peuples africains, qu’il fait paraître jusqu’en 1991. Cette revue décrit et dénonce inlassablement les maux apportés à l’Afrique par les régimes néo-coloniaux.
Retour au Cameroun [modifier]
En 1991 Mongo Beti retourne au Cameroun, après 32 années d’exil. Il publie en 1993 La France contre l’Afrique, retour au Cameroun. En 1994 il prend sa retraite de professeur. Il ouvre alors à Yaoundé la Librairie des Peuples noirs et organise dans son village d’Akometam des activités agricoles . il meurt le 7 octobre 2001.

jeudi 18 mars 2010

henri Dikongué

HENRI DIKONGUÉ à grandi à Yaoundé au Cameroun. Sa guitare rythme les mélodies, les émotions. Aujourd'hui, Henri Dikongué vit en France depuis 1985.

mercredi 17 mars 2010

mes coraux poussent bien


photo de mars 2010

Amadou Hampâté Bâ un grand prophète


Amadou Hampâté Bâ est un écrivain et ethnologue malien né à Bandiagara (Mali) en 1900 (ou 1901) chef-lieu du pays dogon et ancienne capitale de l’Empire toucouleur du Macina et mort le 15 mai 1991 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

En 1921, il refuse d’entrer à l’École normale de Gorée. À titre de punition, le gouverneur l’affecte à Ouagadougou, en qualité d’« écrivain temporaire à titre essentiellement précaire et révocable ». De 1922 à 1932, il occupe plusieurs postes dans l’administration coloniale en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) puis jusqu’en 1942 à Bamako.

En 1942, il est affecté à l’Institut français d'Afrique noire (IFAN) de Dakar grâce à la bienveillance de son directeur, le professeur Théodore Monod. Il y effectue des enquêtes ethnologiques et recueille les traditions orales. Il se consacrera notamment à une recherche de quinze ans qui le mènera à rédiger l’Empire peul du Macina.

En 1960, à l’indépendance du Mali, il fonde l’Institut des sciences humaines à Bamako et représente son pays à la Conférence générale de l’UNESCO. En 1962, il est élu membre du Conseil exécutif de l’UNESCO. En 1966, il participe à l’élaboration d’un système unifié pour la transcription des langues africaines. En 1970 prend fin son mandat à l’UNESCO.

Amadou Hampâté Bâ se consacre alors entièrement à son travail de recherche et d’écriture.. Toute sa vie, l'écrivain s'est attaché à défendre et à sauvegarder les cultures orales peules et le dialogue entre les hommes, ce qui a fait sa célébrité. Son oeuvre littéraire est considérable et compte des poèmes, des romans, des traductions, des ouvrages historiques comme 'L' empire peul du Macina', publié en 1955.
L'ouvrage 'L' étrange destin de Wangrin', sorte de pamphlet sur la corruption causée par l'européanisation, lui vaut le grand prix littéraire d'Afrique Noire en 1973. Les dernières années de sa vie, il les passera à Abidjan à classer ses archives accumulées durant sa vie sur les traditions orales d’Afrique de l’Ouest ainsi qu’à la rédaction de ses mémoires, Amkoullel l’enfant peul et Oui mon commandant !, qui seront publiés après sa mort le 15 mai 1991.J'ai personnellement lu ses mémoires et l'étrange destin de wangrin, je les conseille vivement.
Quelques unes de ses citations

· « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. », 1960 à l’UNESCO.
· « Les peuples de race noire n’étant pas des peuples d’écriture ont développé l’art de la parole d’une manière toute spéciale. Pour n’être pas écrite, leur littérature n’en est pas moins belle. Combien de poèmes, d’épopées, de récits historiques et chevaleresques, de contes didactiques, de mythes et de légendes au verbe admirable se sont ainsi transmis à travers les siècles, fidèlement portés par la mémoire prodigieuse des hommes de l’oralité, passionnément épris de beau langage et presque tous poètes ! », 1985, lettre à la jeunesse.
· « Je suis un diplômé de la grande université de la Parole enseignée à l’ombre des baobabs. »

les merveilles du Cameroun

mardi 16 mars 2010

Charles Atangana - Un homme un peuple

Né vers 1883 à Yaoundé, Charles Atangana Ntsama fut le dernier grand chef des Ewondos le peuples majoritaire du centre du Cameroun.(au centre sur la photo)

En 1896, son oncle Essomba Ngonti le confie au Major Dominik à la demande de l'Administrateur allemand qui veut former les premiers cadres Ewondo .

Au mois d'Août de l'année 1900, il est appelé à Victoria par le Chef de poste Major Dominik lui-même,pour servir d'interprète aux 500 otages Bulus qui venaient de débarquer comme travailleurs exigés, en représailles de la révolte sanglante de 1899. Charles Atangana s'acquitte bien de cette tâche pendant 6 mois, tout en apprenant parallèlement le métier d'infirmier.
Et en 1904, quand le Major Hans Dominik revient comme Chef de Poste à Yaoundé, il lui demande de l'accompagner dans ses tournées en brousse -
Le 3 Octobre 1904, il prend le train pour Madrid, salué au départ par la colonie allemande. Il sera reçu par Alphonse XIII. Après la victoire des Alliés et la défaite définitive de l'Allemagne, Charles Atangana adresse un Mémorandum à Georges Clémenceau et au Gouvernement Français, demandant son retour au milieu des siens. En retour, il promet à la France la même fidélité que celle qu'il a témoignée
Au mois de février 1911, Charles Atangana est nommé Chef Suprême des Ewondos. Il est plébiscité par toutes les populations de Yaoundé après une Assemblée de Notable
En 1913, Charles Atangana effectue un second voyage en Allemagne au cours duquel il est reçu successivement par le Kaiser Empereur Guillaume II et à Rome en audience privée par le Pape Pie X. En 1914, éclate la première guerre mondiale. Charles Atangana et ses chefs, soit près de soixante mille hommes couvrent la fuite de leurs anciens maîtres vers l'Ile de Fernando Pô en Guinée Equatoriale. Pour les Français, c'est le début de l'exil de Charles Atangana.
Le 24 Mars 1914, l’administrateur allemand lui remet la chaise, les galons et les épaulettes de chef Supérieur des Ewondos.
Au courant du mois d'Août 1943, l'état de santé de Charles Atangana s'aggrave chaque jour, il meurt le 1er Septembre 1943 à Mvolye. C'est la fin d'une épopée, mais aussi le terme d'une tradition et d'une certaine identité des Béti
En sa mémoire une statue est érigée dans le centre de la capitale yaoundé.

samedi 13 mars 2010

paula Lima une diva du brésil

Errol Garner un style velouté inimitable

Erroll Louis Garner (15 juin 1921 - 2 janvier 1977 à Los Angeles) était un pianiste de jazz dont le style mélodique typique lui valut une grande popularité, ainsi que l'admiration de ses maîtres. Erroll commença à jouer du piano à l'âge de trois ans. Autodidacte. Une de ses particularités était qu'il ne réglait jamais son siège de piano, il s'asseyait sur l'annuaire téléphonique de Manhattan il faut dire qu'il était petit à peine 1 m 65. Erroll Garner jouait avec un fameux décalage d'un quart de temps entre les deux mains, si bien que son style est extrêmement difficile à imiter bien que tout pianiste ait essayé (2 ou 3 notes suffisent à reconnaître son jeu).

La Littérature camerounaise en un clin d'oeil

La "légère polémique" qui entoure les origines de la littérature écrite au Cameroun résulte d'une histoire coloniale complexe où les Anglais, les Allemands et, après la première guerre mondiale, les Français, se sont succédés. Alors que le français domine la production littéraire du vingtième siècle, c'est aux missionnaires anglais, aux conquérants allemands et surtout aux érudits locaux que l'on doit l'introduction de l'écriture et la production de textes en douala, en anglais et plus tard en allemand. Le Sultan Ibrahim Njoya qui domina la vie intellectuelle de sa région à la fin du dix-neuvième siècle par exemple, inventa son propre alphabet et écrivit plusieurs volumes consacrés au droit, au savoir et aux coutumes bamoun. Ce n'est que dans les années 1920 que cette écriture fut abandonnée, lorsque les Français détruisirent ses presses, fermèrent toutes ses écoles et imposèrent leur propre langue et matériel pédagogique. Rudolph Douala Manga Bell fut un autre intellectuel appelé à devenir une figure de proue de son pays. Après des études de droit en Europe, il rentra au Cameroun où il devint le chef des Doualas mais, comme tant d'autres, il finit par être sommairement exécuté par une administration coloniale peu disposée à s'engager sur la voie de négociations juridiques avec un avocat africain. C'est à la même époque que Joseph Ekolo publia ses impressions de l'Europe sous le titre Wie ein Schwarzer das Land der Weiszen ansieht (Vision du monde blanc par un noir). En 1932, Jean-Louis Njemba Medou publia Nnanga Kon en langue boulou, un ouvrage qui est parfois considéré comme le premier roman écrit par un Camerounais. Parmi les premiers auteurs camerounais à s'exprimer en français, on peut mentionner Isaac Moumé Etia qui écrivit quelques contes dans les années 1920-1930 et Louis Pouka Mbague qui fut acclamé à Paris dans les années 1940-1950 et dont le vers: "Ô France, ô notre unique espoir (...) tu demeures pour nous la providence du Noir" résume toute l'œuvre.
Ce qu'il est convenu d'appeler la première génération des romanciers camerounais regroupe des auteurs s'étant fixé pour mission une analyse critique et serrée de la colonisation. Mongo Beti (alias Eza Boto), René Philombe, Francis Bebey et Ferdinand Oyono, à ses débuts, sont peut-être les représentants les plus connus de cette époque. La deuxième génération d'écrivains regroupe des auteurs expimant les espoirs déçus qui ont suivi l'indépendance, mais aussi, malgré leur pessimisme, un désir de voir leur pays sortir d'un marasme socio-économique qui s'amplifie. Mongo Beti reprend la plume après un silence de 15 ans pour faire L'autopsie d'une décolonisation alors que d'autres expriment l'horreur d'un régime sanglant qui s'est arrogé tous les pouvoirs.
Mis à part les souvenirs de voyages de Marie Pauline Thorbecke publiés en allemand en 1914 sous le titre de Auf der Savane : tagebuch einer Kamerun-reise, la courte autobiographie publiée en 1958 par l'adolescente Marie-Claire Matip et l'excellent roman de Thérèse Kuoh Moukouri, Rencontres Essentielles, écrit en 1956 (et publié en 1967), il faut attendre les indépendances pour que la littérature des femmes prenne son essor.

vendredi 5 mars 2010

Jane Monheit une petite perle du jazz

Jane Monheit est une chanteuse de jazz américaine née le 3 novembre 1977 à Oakdale (New York), sur l'île de Long Island. Elle a collaboré avec des artistes comme Michael Bublé. Sa voix a été comparée à celle d'Ella Fitzgerald, qu'elle cite parmi ses influences. Son style musical mélange jazz, pop traditionnelle et rythmes latino-américains, notamment brésiliens

jeudi 4 mars 2010

Bafoussam le fief du pays bamiléké.

Bafoussam est le chef lieu de la Province de l'Ouest au Cameroun et la principale ville de l'Ouest du Cameroun, et la troisième du pays. La Commune urbaine de Bafoussam fut fondée en 1926.
Bafoussam est à la fois ville et village . Le groupement bafoussam est le premier groupement bamiléké né après la division du peuple bamiléké au XIVe siècle dans la région tikar. Les Bamiléké sont un peuple nilo-égyptien atypique, parti de Nubie au IXe siècle de notre ère. La dynastie bafoussam a connu plusieurs dizaines de chefs depuis les années 1360, les plus notables étant Yendé 1er, Sa'guep I et II, et surtout, Taghe (dont le règne dura plus d'un siècle).
Sa Majesté NJITACK NGOMPE Pélé est l'actuel roi des Bafoussam .


L'ouest du Cameroun est une région très touristique. Cette région est très connue pour ses riches productions agricoles, la banane, le café, le maïs, les arachides.

Leur culture est particulièrement caractérisée par des rites (musiques folkloriques traditionnelles, danses traditionnelles et diverses coutumes) pratiqués à l'aide de nombreux outils parmi lesquels: , le vin de rafia, la kola, le fiekak ou arbre de paix, le double-gong ou tam-tam, la queue de cheval, le nji ndo toile de traditions bamiléké.
Les bamilékés rendent régulièrement hommage à leurs ancêtres.les crânes de ces derniers sont gardés dans une case, lieu spécifique où tous les descendants d'un défunt viendront lui rendre hommage tout au long de leur vie en lui faisant des offrandes (chèvre, coq ...).

Aux pays Bamileké ils est possible de visiter certaines chefferies, par exemple celle de Bandjoun qui est la plus grande de l’ouest.

Une chefferie est composée de la cases principales du chef, avec les toits en forme de pyramide et en chaume.
Aux pays Bamileke seuls les notables ont le droit de faire construire leurs toits sous forme de pyramides.

mardi 2 mars 2010

les Kirdis peuples des monts mandara

Les Kirdis sont un ensemble d'ethnies du nord du Cameroun.
Les kirdis au même titre que les Dogons au Mali ou les Massaï au Kenya sont une ethnie très importante dans la culture camerounaise. Les Kirdi sont un groupe ethnique vivant principalement dans les monts Mandara situés au nord-ouest du Cameroun. D'une étonnante beauté, les paysages sont lunaires et le décor fait de pitons rocheux.

Ces ethnies sont cultivateurs de mil (sorghum) et éleveurs de chèvres, moutons et zébus. La culture du mil a lieu sur des champs en terrasse dont les murettes sont entretenues ou réparées chaque année. C'est un remarquable travail d'architecture du sol. Leur croyance: bien qu’il y ait des chrétiens et musulmans, l’animisme occupe une place de choix, le sorcier aux crabes "le grand sage" prédit sur toute la vie du village, les forgerons occupent une place importante, ils enterrent les morts et ne peuvent se marier qu’entre eux.

l'ophuire du service assainissement